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Citation de MonsieurTouki


Ce n'est pas parce que je sais faire la vidange d'un type que je tiens forcément à passer le reste de ma vie allongée à contempler son châssis. J'ai déjà donné, merci. D'accord, mon père est propriétaire d'un garage. Et j'avoue que j'ai un don naturel pour réparer les carburateurs. Mais il arrive un moment dans sa vie où une fille a besoin de troquer son bleu de travail de mécano contre une paire de stilettos Manolo Blahnik. Non pas que je puisse m'offrir une flopée de Manolo, mais bon, c'est un de mes objectifs, O.K. ?
Je m'appelle Alexandra Barnaby, et j'ai travaillé dans le garage de mon père, dans le quartier de Canton de Baltimore, quand j'étais lycéenne, puis pendant les vacances d'été quand j'étais étudiante. Ce n'est pas un gros garage pour voitures de luxe, mais il tient bien la route, et mon père a la réputation d'être un garagiste honnête.
Quand j'avais douze ans, mon père m'a appris à me servir d'un chalumeau à acétylène. Après avoir maîtrisé le soudage, il m'a donné des pièces détachées, notre tondeuse à gazon, et je me suis fabriqué un kart. À seize ans, j'ai entrepris de remonter une vieille bagnole, une Chevrolet de dix ans d'âge. Je l'ai transformée en puissant bolide. Et j'ai couru avec dans les courses de stock-cars de la région pendant deux ans.
«Et la voilà, mesdames et messieurs, annonçait le commentateur. Barney Barnaby. Numéro seize, la terreur du comté de Baltimore. Elle rattrape la voiture numéro huit. Elle roule à gauche. Attendez une minute ! Je vois des flammes s'élever de la seize. Il y a beaucoup de fumée. On dirait qu'elle a grillé un autre moteur. Heureusement qu'elle travaille dans le garage de son père !»
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