Dieu son père allait toujours de l’avant : les projets, les excursions, les voyages... le patin à glace sur le lac de Central Park. La mère de Claudio freinait des quatre fers : trop hasardeux, trop loin, trop dangereux... quand ce n’était pas déraisonnable ou ridicule. Comme si rêver, entreprendre, ou tout simplement s’amuser, lui paraissaient vains, voire méprisables.Lorsqu’il avait abandonné ses études de droit pour se consacrer au chant, son père l’avait encouragé : « Si c’est ce que tu veux, fonce ! » « Attention », avait dit frileusement sa mère.