Je déteste les chiens. Pas individuellement, mais Le Chien en général, qui porte toute la veulerie de l'homme, exutoire à l'étroitesse des sentiments. Comme c'est facile d'aimer un chien, de l'affubler d'un prénom d'homme, de le rosser, de l'embrasser, de l'enfermer pour la journée, de le traîner sur le bitume, d'être esclave de cet esclave, de le soigner jusqu'à ce qu'il n'ait plus figure animale [...].