En bas, sous le porche, il trouva des pots, des plateaux de bois, des sacs de compost, des gants de jardinage, des mini-serres et des tuteurs attachés avec des cordes effilochées. Son grand-père lui avait appris le jardinage, entre autres choses, mais il n'avait jamais eu d'espace pour s'y adonner, à Berlin. Il passa en revue les sachets de graines, tous ouverts, mais pliés, maintenus ensemble et fermés avec des pinces à linge en bois. Il lut les noms avec attention, exagérant chaque syllabe : delphinium, lupin, fuchsia, géranium. Il plaça quelques graines dans la paume de sa main et les effleura du bout des doigts. Chaque graine incarnait une petite touche d'espoir, un nouveau départ, minuscule.