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Critiques de Javier Pulido (13)
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Hawkeye, tome 4 : Rio Bravo

J’ai aimé le graphisme au trait lourd, aux couleurs de gris, de bleus et d’ocres intenses, j’ai aimé l’ambiance lourde. Mais je n’ai pas aimé l’histoire, il faut avoir les codes, et vraisemblablement je ne les possède pas. Des scènes de baston bien réalisées, une histoire de relation entre frères, et une histoire de spoliation de bâtiments, d’affaires compliquées, avec des dialogues évasifs, non, en fait, le problème, c’est les textes, chargés de sous-entendus, quelques mots sans phrases, à nous de faire le lien, ça crée une ambiance, mais disons-le franchement, je n’ai rien compris, à part qu’à la fin c’est les bons qui gagnent et ça ne m’a pas donné envie de faire l’effort, ni d'en connaître plus. Non, vraiment, ce n’est pas pour moi, trop private joke, j'ai eu l’impression que je n’étais pas légitime en tant que lecteur de cette aventure, je trouve cette sensation très désagréable.
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Hawkeye, tome 4 : Rio Bravo

Avec un final efficace, ce quatrième tome d’Hawkeye conclut le cycle de jolie manière.
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Batman : Dark detective

Avec le Batman de Steve Englehart, c’est dans l’ère moderne du Chevalier Noir que nous entrons. Cela concerne aussi bien dans la manière de raconter ses aventures que la caractérisation du personnage. Un album, à bien des égards, essentiel.
Lien : http://www.actuabd.com/Batma..
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Human Target, tome 2

Human Target volume II regroupe les volumes 2 : #6 jusqu'au #21.



Ce qui est super pratique dans la bande dessinée, c'est que pas besoin d'effets spéciaux pour faire passer un acteur dans un autre exactement trait pour trait dans le personnage qu'il incarne. Ce qui pour nous, lecteur à certains moments on se retrouve à penser : « Lequel des deux est Mr Chance ? ». Et même quand on est persuadé qu'il incarne tel personnage, l'auteur et le dessinateur nous bluffent.

En plus de ces moments surprenants, l'action dont prend par le personnage principal va le mener à l'horreur de notre réalité. Comme par exemple dans : Au-delà de la frontière, quand Mr Chance a pour mission de ramener une enfant disparue qui devait passer la frontière pour retrouver sa mère et qui se retrouve dans un réseau de prostitution d'enfants à l'échelle mondiale. Hélas la fin m'a un peu déçue... mais Mr Chance n'est pas un super héros taillé pour ce genre de boulot.



Les dessins de Cliff Chiang, Javier Pulido et Cameron Stewart ainsi que les couleurs de Lee Loughridge, Javier Pulido et Javier Rodriguez rendent toutes ces histoires plus intéressantes visuellement par les différents rendus que chacun apporte par leurs touches personnelles.
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She-Hulk 2: Disorderly Conduct

Ce tome fait suite à Law and disorder (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Les 2 tomes forment une histoire complète qu'il est possible de lire avec une connaissance minimale du personnage de She-Hulk. Celui-ci contient les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2014, tous écrits par Charles Soule, dessinés et encrés par Javier Pulido, avec une mise en couleurs de Muntsa Vicente.



Épisode 7 – Jennifer Walters est appelé à la rescousse par le copropriétaire d'une entreprise de miniaturisation. Il a perdu son associé qu'il soupçonne d'avoir utilisé son rayon sur lui-même. She-Hulk fait appel à Patsy Walker (Hellcat) et Hank Pym pour le retrouver. Épisodes 8 à 10 – Steve Rogers (90 ans, un peu affaibli, voir The tomorrow soldier) vient demander à Jennifer Walters de le représenter devant un tribunal, dans une affaire vieille de 70 ans.



Épisodes 11 & 12 – C'est déjà la fin (de la série), et il est temps de savoir ce que recèle le dossier bleu (blue file), avec l'intervention de Titania (Mary MacPherran) et Volcana (Marsha Rosenberg). She-Hulk est à nouveau aidée par Patsy Walker, Angie Huang et son singe capucin Hei Hei.



La première moitié de la série disposait d'une forte personnalité narrative, mais ne donnait pas l'impression de savoir où aller, et les dessins de Ron Wimberly pour les épisodes 5 & 6 étaient tellement particuliers qu'ils ne pouvaient pas être du goût de tout le monde. Première bonne surprise : les 6 épisodes de ce tome sont dessinés par Javier Pulido.



Pulido continue de dessiner à la manière de Mike Allred, au moins en surface, avec des visages aux expressions exagérées, avec des gros sourcils, et des traits un peu gras conférant une apparence simpliste. Les pages dégagent une impression vieillotte de comics des années 1960, à destination d'un lectorat jeune.



En y regardant de plus près, le lecteur se rend compte que les apparences sont trompeuses. Pour commencer, Pulido consacre beaucoup de temps à soigner les tenues vestimentaires, à donner de la substance aux arrière-plans. Ces dessins qui semblent enfantins recèlent en fait une bonne densité d'informations visuelles, avec un fort investissement de la part de l'artiste pour donner à voir des éléments concrets, spécifiques et détaillés.



Cette même apparence simpliste et désuète en surface accapare l'attention du lecteur, en donnant l'impression que ces planches sont à destination d'enfants. Même le lecteur le moins attentif constate que Pulido ne se contente pas d'une mise en page mécanique et fonctionnelle du scénario. L'épisode 11 est essentiellement un long combat pendant 17 pages. Pour les dessinateurs de comics, c'est souvent l'occasion d'aligner les postures impressionnantes et les décharges d'énergie multicolores, sans trop se soucier de la logique de l'enchaînement des mouvements, ou des contraintes générées par l'environnement. Au contraire de cette approche tape-à-l'œil, Pulido construit une séquence chorégraphiée sans le montrer, construite sur la logique des déplacements sans le mettre en avant, et avec un respect du placement respectif des différents combattants les uns par rapport aux autres.



Au contraire du premier tome, le lecteur éprouve la sensation que Charles Soule a également trouvé son équilibre narratif. Le premier épisode propose une intrigue moyennement intéressante, par contre la personnalité des différents protagonistes est bien rendue, avec des interactions d'adulte à adulte.



Les 3 épisodes suivants racontent une histoire plus longue mettant en scène l'immarcescible Steve Rogers, toujours altier malgré ses 90 ans. Le point de départ laisse songeur, avec un face à face dans le prétoire, entre Jennifer Walters et Matt Murdock. Soule a plusieurs surprises sous le coude et raconte une histoire bien ficelée, faisant la part belle aux personnages, et encore plus à leur caractère et leur histoire personnelle.



Enfin, au cours des 2 derniers épisodes, le temps est venu de faire aboutir le fil rouge de la série : le fameux dossier bleu. Si l'épisode 11 est un peu léger en intrigue (un long combat visuellement très intéressant), l'épisode 12 lui apporte une résolution satisfaisante à ce mystère. Néanmoins, Charles Soule réussit à faire ressentir l'amitié qui lie Titania et Volcania avec une économie de dialogue impressionnante (évoquant le bon vieux temps de leur amitié lors des Secret Wars de 1984/1985).



L'épisode 12 propose un dilemme morale bien amené, où les talents d'avocate de Jennifer Walters font des merveilles, non pas en tant qu'oratrice, mais plus en tant qu'analyste d'une situation et ses tenants et aboutissants moraux.



Alors que le premier tome pouvait souffrir d'une forme de déséquilibre aux yeux de certains lecteurs, ce deuxième et dernier tome est beaucoup plus cohérent, tout en proposant des histoires variées. En surface les dessins de Javier Pulido semblent enfantins, en termes de narration ils se révèlent sophistiqués et bien pensés. Les histoires de Charles Soule permettent aux personnalités de s'exprimer, sur fond d'intrigue bien conçues.
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Hawkeye, tome 4 : Rio Bravo

Que dire si ce n'est que ce final est du même acabit que le reste de la série, c'est-à-dire excellent ! Les idées foisonnent encore pour nous dépayser. Le duo Fraction/Aja casse les codes habituels du comic pour nous emmener sur des territoires visuels et scénaristiques peu communs voire originaux.



Une série incontournable avec de nombreux arguments positifs à commencer par sa longueur : 4 tomes seulement.
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Hawkeye, tome 4 : Rio Bravo

Voici enfin le quatrième et dernier tome des aventures de Hawkeye par le duo Matt Fraction et David Aja. Hawkeye est probablement l’une des meilleures sagas actuellement publiées par Marvel. Récompensée plusieurs fois aux Eisner Awards et présente dans la Sélection Officielle du Festival d’Angoulême 2014, cette série, qui propose des petites histoires plus ou moins indépendantes qui se concentrent sur la vie quotidienne du simple mortel Clint Barton et non sur les exploits de l’Avenger, propose en effet une approche intéressante du personnage et livre une saga très à part dans l’univers super-héroïque.



Si c’est à Matt Fraction que Marvel a confié la lourde tâche de remettre son célèbre archer sur le devant de la scène, le dessinateur vedette de la saga éprouve malheureusement un peu de mal à suivre la cadence de publication. Afin de combler cette lacune, Marvel a eu l’idée de proposer régulièrement des épisodes « fill-in » mettant en scène la side-kick du héros dans des aventures en solo. Après un album « spin-off » avec Kate Bishop dans le rôle principal, qui souffrait malheureusement de l’absence du héros principal et du dessinateur attitré, ce tome qui contient les épisodes #12, #13, #15, #17, #19, #21 et #22, se concentre à nouveau sur les déboires de Hawkeye.



Lors de ce quatrième volet, Clint Barton doit toujours faire face aux mafieux qui gèrent le quartier de Brooklyn dans lequel il vit de manière très modeste, mais il peut non seulement compter sur son chien Lucky et sur le retour Kate Bischop après son voyage à Los Angeles, mais également sur son grand frère. « Rio Bravo » s’ouvre en effet sur le retour de Barney Barton, qui emménage avec Clint et pourra donc lui prêter main forte dans son combat contre le gang des frères en survêt. L’épisode #12, dessiné par Francesco Francavilla, est d’ailleurs parsemé de nombreux flashbacks qui reviennent sur l’enfance difficile des deux frères, permettant ainsi de mieux comprendre leur relation. Le scénariste regroupe ensuite la plupart de ses pistes narratives pour un final explosif, marqué par une prise d’assaut de l’immeuble de Clint… digne de « Rio Bravo ».



Le thème familial insufflé par cet album renforce encore l’empathie envers ce personnage dépourvu de super-pouvoirs et le lecteur s’amuse de nouveau à suivre ses galères quotidiennes. Ces aventures très terre à terre n’ont donc rien de particulièrement super-héroïque, mais elles fonctionnent à merveille. Si le récit permet de découvrir les faiblesses du personnage, loin de sa vie de super-héros et avec beaucoup d’humour, il faut également applaudir la narration, qui est d’une efficacité et d’une originalité redoutable. Du découpage des épisodes en petits morceaux qui se jouent habillement de la chronologie de l’histoire en passant par ce dernier épisode en langage des signes, l’auteur s’essaie à des procédés narratifs très intéressants. L’inventivité graphique de David Aja se place d’ailleurs très vite au diapason de cette narration qui multiplie les allers-retours. L’espagnol, qui collaborait déjà avec Matt Fraction sur Iron Fist, multiplie les trouvailles sympathiques et insuffle beaucoup de dynamisme à ses planches tout en leur donnant un côté rétro qui fait penser aux comics des années 70. Les dessins de Francesco Francavilla, venu remplacer David Aja sur le premier épisode, sont également très réussis. Les couleurs pastel et très violettes de Matt Hollingsworth viennent sublimer l’ensemble. Je suis par contre moins fan de l’épisode #17, dessiné par Chris Eliopoulos, qui propose une parabole en forme de série animée. Cet interlude qui permet certes à David Aja de souffler un peu casse cependant le rythme de l’histoire principale et je cherche encore l’hommage qu’il est censé rendre à « Calvin & Hobbes ».



Bref, le lecteur à droit à un héros foncièrement humain, à une narration intelligente et à une série addictive que tout amateur de comics se doit d’intégrer dans sa collection !



Notons également, l’arrivée d’une nouvelle série, All-New Hawkeye, écrite par l’excellent Jeff Lemire et dessinée par Ramón Pérez.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Human Target, tome 2

Ce deuxième tome peut se lire indépendamment du tome précédent, malgré le fait qu’il nous dévoile l’identité du commanditaire de la tentative d’assassinat sur Christopher Chance en début de tome 1.



La recette de ce deuxième récit reste la même et tourne cette fois autour d’une histoire d’enlèvement, où Christopher Chance accepte de retrouver le fils d’un magnat du cinéma hollywoodien.



Si certains albums ne développent pas assez leurs personnages, l’avantage du concept de "Human Target" est que c’est le métier du protagoniste principal de s’immerger dans les différents personnages afin de les protéger, et Christopher Chance, tel un caméléon, le fait à merveille, tout en entraînant les lecteurs dans son sillage au plus profond de chacun des personnages.



Un développement psychologique très réussi, qui est combiné à un suspense policier bien dosé et qui tient le lecteur en haleine.



Au niveau graphisme, par contre, on notera un changement par rapport au premier tome, dû à la mort prématurée du dessinateur Edvin Biukovic. Le dessin de Javier Pulido est assez différent, mais est également très efficace.
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Hawkeye, tome 4 : Rio Bravo

Ce quatrième et dernier tome boucle brillamment la fin du run de Matt Fraction sur Hawkeye. Il rassemble tous les fils narratifs en apparence plus ou moins disjoints mis en place au fil de la série et leur donne un final en beauté.

Ce tome renoue aussi avec l'aspect expérimentale du premier, puisque suite à un accident Clint perd temporairement l'audition. On a donc le droit à des épisodes quasiment muets, qui expérimentent sur le cadrage, la représentation du silence (bulles blanches vides à l'appuie) et celle de la langue des signes, puisqu'une fois passé le déni, Clint communique en partie grâce à l'ASL, qu'il a appris suite à une blessure similaire quand il était enfant. C'est également l'occasion de remonter dans son passé et de faire connaissance avec son frère Barney et pour lui d'apprendre enfin à accepter les mains tendues.

Un dernier tome très satisfaisant à la fois sur le plan scénaristique, artistique et émotionnel, qui boucle donc un run d'une qualité et d'une originalité exceptionnelles.
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Human Target, tome 2

De l'action, du suspens, des faux-semblants...



Une BD qui se laisse lire mais dont les graphismes ne sont pas très travaillés et un scénario un peu faible.



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Hawkeye, tome 4 : Rio Bravo

Ce volume finit la série en beauté. Les auteurs expérimentent narration, cadrage, voire graphisme. Il serait dommage de ne pas s'accrocher, tant la prouesse est de qualité.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Hawkeye, tome 4 : Rio Bravo

C'est sublime et très dynamique malgré tout ! Du très très grand art !


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Human Target, tome 2

Abordant différents thèmes comme la religion, le terrorisme, l’immigration clandestine ou le racisme, Peter Milligan va en profiter pour développer la psychologie de Christopher Chance. A travers des histoires nerveuses et souvent violentes, le scénario s’avère malin et inattendu avec une mention spéciale pour la fin ouverte somptueuse.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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