— Je vois que vous croyez à ces âneries, ma bonne dame. (J'englobai d'un grand geste le tableau, la prophétie, la quête de la vision et tout ce que venaient de me raconter les deux magiciennes.) Moi, par contre, je suis plutôt du genre réaliste, je ne crois pas au destin. Ni aux prophéties. Et encore moins à la possibilité d'être une quelconque Élue.
— Pourquoi ? intervint Maisie.
— Parce que je crois au libre arbitre. Au choix. Et que je choisis de ne pas avoir été choisie, voilà.