AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 123 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Ancienne rédactrice en chef pour un magazine, Jaye Wells est auteure de fantasy urbaine.

Elle est titulaire d'un BA en histoire de l'art de l'Université méthodiste du Sud et d'un MFA en Writing Popular Fiction de Seton Hill University.

"Sabina Kane" (2009-2013) est sa première série publiée.

Elle vit au Texas avec son mari et ses fils.

son site : http://jayewells.com/
Twitter : https://twitter.com/JayeWells

Ajouter des informations
Bibliographie de Jaye Wells   (7)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Si un crétin quelconque m'avait dit un mois plus tôt que je ne tarderais pas à tourner le dos à ma seule famille connue pour me jeter dans les bras de celle qui m'avait soi-disant reniée à la naissance, je lui aurais ri au nez - avant de le lui boxer. Mais voilà où j'en étais: à sceller précisément cet accord-là en serrant la main d'un mage. Bon, je n'aurais jamais cru non plus devenir l'amie d'une nymphe, me retrouver affligée d'un suppôt chat/démon ni craquer sur un sorcier. Mes dons de prophétesse laissaient manifestement à désirer.
Commenter  J’apprécie          80
— Quoi ? protestai-je. Dix dollars le Shirley Temple ?
— Non, cinq. Les cinq autres, c'est le pourboire que vous alliez me donner.
— Connard, marmonnai-je en m'éloignant, délestée de soixante dollars.
Commenter  J’apprécie          80
— Ça ne me regarde pas. Ce que je vois, moi, c'est que tu m'as arnaquée. Tu aurais pu te contenter de ta moitié du fric et quitter discrètement la ville sans faire de vagues, mais non, il a fallu que tu prennes tout.
— J'en avais besoin. Je voulais acheter le bar, et ce n'était pas possible sans fonds propres. Je suis désolé d'avoir embarqué ta part, mais je n'avais pas le choix.
Je le fixai d'un regard noir.
— On a toujours le choix, et un choix a toujours des conséquences. Les conséquences étant en l'occurrence que je te déteste. Assume.
Il hocha la tête en soupirant.
— OK, je reconnais que tu n'as pas tort. N'empêche que si tu m'en veux, ça n'a rien à voir avec le fric. En réalité.
— Celle-ci, je sens qu'elle va me plaire, soupirai-je, ironique.
Il se pencha vers moi comme pour me chuchoter un secret.
— Tes yeux brillaient d'espoir quand je suis parti, cette nuit-là.
— Je confirme. L'espoir de gagner dix mille dollars.
— Tu te berces de mensonges, ajouta t il en secouant la tête. Je sais à quoi ressemble une femme prête à s'engager après une bonne partie de jambes en l'air... à une certaine Sabina Kane, il y a trente ans.
Je m'en étranglai de rire.
— Ça va, les chevilles ? On s'était éclatés au lit, je n'irai pas prétendre le contraire, mais je n'étais certainement pas à la recherche de l'âme sœur.
— Tu parles.
— Je reconnais aussi que j'aurais aimé travailler avec toi sur d'autres missions, continuai-je en haussant les épaules.
(Il me jeta un coup d'œil franchement sceptique.) Voire que j'aurais pu envisager un partenariat à plusieurs niveaux.
Mais je n'étais pas en quête du grand amour. Tu serais gentil de ne pas me prendre pour une truffe.
Il décida de laisser tomber, alors qu'il n'était visiblement pas convaincu.
— Quoi qu'il en soit, je pense qu'il est temps de tirer un trait. Ça remonte à trente ans. On a changé tous les deux.
Tu n'es plus le bon petit soldat de ta grand-mère. Reconnais que maintenant, tu comprends pourquoi je me suis tiré.
— Il est possible que je comprenne, admis-je, mais je n'en ai pas davantage confiance en toi.
Un sourire lui incurva le coin des lèvres.
— Je te soupçonne de n'avoir confiance en personne.
— Touché, reconnus-je en hochant la tête.
Commenter  J’apprécie          50
Reculer maintenant, c'était laisser la victoire à la peur. Parce que ma prof avait raison : j'étais terrifiée. À l'idée d'essayer. D'échouer. Mais, surtout, à l'idée que ma grand-mère ne se trompait peut-être pas ; je n'étais peut-être que le malheureux sous-produit de la terrible erreur commise par mes parents. Ni plus ni moins.
Commenter  J’apprécie          60
Une curieuse sensation, difficile à définir, naissait dans mon crâne. Une sorte de démangeaison psychologique : ma conscience s'animait, elle dont j'avais si peu l'usage.
Commenter  J’apprécie          60
— Bon ben voilà, hein. (Des sabots cliquetèrent sur le plancher. Le monstre se tenait tout près, je le sentais.) Ça va?
Mes yeux se rouvrirent d'eux-mêmes. Déjà, mes super pouvoirs de guérison refermaient mes blessures.
— Tu te fous de moi ? aboyai-je. Tu viens de me tirer un carreau en plein cœur !
— Hé, ça n'avait rien de personnel.
Commenter  J’apprécie          50
— Vous n'avez pas la télé, en Irkalla ?
Giguhl se posa la tête sur un biceps écailleux, les yeux levés vers moi.
— Naaan. On passe le temps à torturer les âmes damnées et a planquer des tisonniers chauffés au rouge dans des endroits intéressants. La routine, quoi.
Commenter  J’apprécie          50
Quatre autres armoires à glace les suivaient de près. À eux six, ils ne devaient pas dépasser les 100 question Q.I., mais on n'a pas tellement besoin de cerveau quand on a des crocs, du muscle et des flingues pour faire la conversation.
Commenter  J’apprécie          40
J'inspirai à fond et vérifiai d'un regard circulaire que j'étais absolument seule. Je ne voulais surtout pas de public au moment où je m'avouais en mon for intérieur que j'avais un faible pour Adam. Un gros faible. Un énorme faible. Je serais allée jusqu'à dire que j'avais envie de lui. Qu'il me manquait terriblement. Le fait était que je pouvais lui appliquer tout un tas de mots et d'expressions, sauf ceux commençant par un A majuscule. Je n'étais pas sûre d'être capable de les employer. Même si, en ce qui concernait Adam, mes sentiments étaient plus forts que je ne voulais bien l'admettre.
Commenter  J’apprécie          30
Ses yeux me fascinaient, lacs de péchés sans fond. Une partie de moi avait envie de rester là et d'en jouir à jamais, tandis qu'une autre - en charge de ma survie - me hurlait de prendre mes jambes à mon cou.
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jaye Wells (140)Voir plus

¤¤

{* *} .._..