Louise avait accepté le jeu de séduction d'un homme qu'elle trouvait désormais, face à elle, insignifiant. Elle s'était prêtée à sa caresse et avait mis en péril la vie de son fils. Elle était salie par cette main, par le souvenir de son impression sur sa peau. Salie d'un adultère auquel jamais elle n'aurait supposé se prêter, avec un homme qui lui inspirait l'exact contraire de ce qu'elle devait aimer par-dessus tout. La peur, la rancœur et l'humiliation métamorphosaient la plage et le paysage dont elle avait cru percevoir la dimension poétique et infinie.