Dans ce contexte, le patron de Tatiana a été nommé pour hiérarchiser les priorités Il excelle dans l’art d’étouffer les problèmes, calmer la privation des uns en attisant la frustration des autres. La comparaison des misères permet de prendre du recul. Les rivières sont polluées, c’est moins grave que les sols irradiés. La dépréciation du rouble rend hors de prix les semis de printemps, c’est moins grave qu’un pullulement de criquets dévorant les regains. Ce qui compte, c’est le gaz, le pétrole et la continuité politique, même si l’immense Russie se vide de ses paysans – ça ne date pas d’hier – et que ça finira par se voir.