AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de paulallan380


Devant le formalisme mathématique développé sans fin par tant de nos économistes contemporains, la lecture de Bastiat est un bain de jouvence. Avec lui, l’homme est acteur ; plus encore, il est au centre de la réflexion. Ce faisant, Bastiat ouvre la voie à Schumpeter et Mises. Il montre que la compréhension de l’économie commande d’abord une parfaite compréhension du rôle de l’action humaine et de ses ressorts mentaux.
Quiconque l’a compris ne peut qu’être convaincu de l’absurdité du protectionnisme et immunisé contre les illusions de l’Etat-providence.
Il en est ainsi de plusieurs générations de lecteurs américains, jusqu’au président Reagan lui-même, qui avait Bastiat comme livre de chevet.
Nul n’étant prophète en son pays, l’œuvre du grand économiste demeure hélas largement inconnue en France. Tout juste connaît-on sa célèbre « Pétition des fabricants de marchands de chandelles » adressée aux députés en 1845, demande imaginaire où, fustigeant ironiquement l’ « intolérable concurrence » du soleil afin d’obtenir du législateur la fermeture des fenêtres, il tourne en ridicule les protectionnistes.
De même se remémore-t-on parfois quelques formules ciselées comme des citations fameuses, telle celle définissant l’Etat comme « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ».

(Illusions fiscales : les leçons de Bastiat, p. 133-134)
Commenter  J’apprécie          50





Ont apprécié cette citation (5)voir plus




{* *}