J’ai tué une biche hier et le plaisir que j’en ai tiré dépassait largement ce que je ressentais autrefois. J’ai savouré chaque instant de la traque. J’ai même pris plaisir à la légère inquiétude que j’ai éprouvée en imaginant qu’elle pourrait m’échapper. Bien entendu, j’étais au fond certain de réussir et la chasse s’est achevée comme il se devait. J’ai mangé à ma faim et je reviendrai à la dépouille la nuit prochaine.