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3.83/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Avignon , le 21 août 1930
Mort(e) à : Paris , le 16 sept. 2006
Biographie :

Ecrivain français, poète, directeur de revue de poésie et éditeur.
Son père tient la plus importante étude de notaire d'Avignon, mais il abandonne une voie toute tracée pour monter à Paris et y exercer les métiers les plus divers: barman, libraire...Avec son frère, en 1969, il crée la revue de poche Poésie 1, ainsi nommée parce qu'elle ne coûte que le prix symbolique de 1 franc. Pendant une dizaine d'années, il est critique au Magazine Littéraire. Et surtout, il a découvert et encouragé les meilleurs poètes.
Jean Orizet (in La Bibliothèque de poésie vol 4) le considére comme l'un des poètes majeurs de sa génération. Il met un pouvoir verbal exceptionnel et une imagination délirante au service d'une poésie directe, fortement imprégnée d'érotisme.
Il a publié "Chair et soleil"(1960, prix Apollinaire), "L'été des corps" (1966),"La beauté pour réponse" (1972).
Il est aussi l'auteur, avec Serge Brineau, de "Poésie pour vivre, le manifeste de l'homme orinaire (1964) qui a fait de lui le chef de file des poètes de l'émotion.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Jean Breton   (27)Voir plus

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La poésie pour qui ?
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
LA TABLE EST MISE

La table est mise dans la salle à manger ; les robinets distribuent l'eau claire, l'eau tendre, l'eau tempérée, l'eau parfumée. Le lit est aussi grand pour deux que pour un. Après le bourgeon va venir la feuille et après la feuille la fleur et après la pluie le beau temps. Parce qu'il est l'heure, les yeux s'ouvrent, le corps se dresse, la main se tend, le feu s'allume, le sourire dispute aux rides de la nuit leur courbe sans malice. Et ce sont les aiguilles de la pendule qui s'ouvrent, qui se dressent, qui se tendent, qui s'allument et qui marquent l'heure du sourire.

(André Breton et Paul Éluard - L'Immaculée Conception)

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Jean Breton
Je te connais
pour t'avoir rêvée mille fois
sous les feuilles de la forêt
dans ce monde
où l'air et l'eau ne pèsent pas

Je t'aime
parce que tu as eu vingt ans à minuit dans mes bras

( extrait du recueil " L'amour et l'amitié en poésie ")
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Jacques Brel

Les prénoms de Paris

Le soleil qui se lève
Et caresse les toits
Et c'est Paris le jour
la seine qui se promène
Et me guide du doigt
Et c'est Paris toujours
Et mon cœur qui s'arrête
Sur ton cœur qui sourit
Et c'est Paris bonjour
Et ta main dans ma main
qui me dit déjà oui
et c'est Paris l'amour
Le premier rendez-vous
à l'Ile saint-Louis
C'est Paris qui commence
Et le premier baiser
Volé aux Tuileries
Et c'est Paris la chance
et le premier baiser
Reçu sous un portail
Et c'est Paris romance
Et deux têtes qui se tournent
en regardant Versailles
Et c'est Paris la France (p.140)
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L'amour finira mais je dirai
qu'une certaine nuit
de drap de paupières de vent et de cigales
Je suis entré dans le jour de ton corps.

Alain Borne
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Les chemins s'avancent vers moi
comme les branches d'un arbre
qui aurait pour racine l'endroit
où tu poses tes pieds.

Lucien Becker ( Plein amour)
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Jean Breton
      Soleil à hauteur d’homme
 
 
Parmi nous, Guansé* bâtit sa cité idéale – éliminant d’abord la cité d’hier, alourdie d’interdits. Défense de passer, de ruer, de penser ! Le peintre stigmatise la nuit des volontés que nous propose souvent l’urbanisme. Son bleu de profonde lagune dit non aux robots. Dans la clarté née de faisceaux de couleurs, ses immeubles sont des harmonicas. Les signalisations du carrefour cliquettent, détraquées. En gros plan, un visage de rescapé dresse sa tête élémentaire sur long cou bétonné. L’écran de TV circonscrit le lieu nul où l’on veut nous parquer – ou ces face à face aux rendez-vous exorbités, comme en rupture d’être.

Guansé tire un signal d’alarme.
Il sait que le soleil répondra.


* peintre Antoni Guansé (le double bien réel du poète ?)
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BRIGITTE BARDOT


extrait 2

Elle m'appartient si peu !
Souvent, mes amis me l'empruntent;
je lutte pour n'être pas trop jaloux

Elle va et vient , têtue dans sa beauté,
enfermée derrière le cordon de ses tics
ses petites pensées époussetées sur l'étagère.
Ses poignets de porcelaine rêvent d'un milliardaire
                                  [et de repos
(elle mérite le premier, j'avoue)
et son marbre voilé, je le convoite à cent exemplaires !
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Jean Breton
Ce jour

Ce jour qui saigne dans les choses n’est peut-être qu’un sable trop fin sur le mirage d’une Atlantide où la nuit crépue ne sépare plus aucun amant.

Vacarme au secret, tout horloge ici serait dépossession.
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Eugène Guillevic (1907-1997)

LA VILLE EST POURTANT

La ville est pourtant
Ce qui compte le plus,
Qui doit compter le plus

parce que rien
n'est plus nous-même que ça

Quand elle change, c'est nous
Qui la faisons changer.

elle est notre ouvrage,
Quand même.

apprends toi
Dans la ville.

Fais de la ville Ta chose.

si quoi que ce soit
Peut être ta chose,

Qui ne soit pas
le mouvement lui-même, ta fuite

avec l'entourage
Dans le mouvement.


Quand on regarde dans la ville,
Tout, presque tout,
Est rectangle ou carré.

Lorsqu'on l'écoute,
Ce n'est pourtant, toujours,
Que roulements.

Tournent des toupies
A n'en jamais finir

(Ville)
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Tu es là, mon amour, et je n'ai lieu qu'en toi.

Saint-John Perse
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