Bonne-maman veut avant tout que sa petite-fille acquière les grâces en vogue sous l’ancien régime. […]. Tout cela est pour Sophie-Victoire le comble du ridicule et du démodé ! Forte de l’approbation maternelle, Aurore déclare : « Je voudrais être un bœuf ou un âne ; on me laisserait marcher à ma guise et brouter comme je l’entendrais au lieu qu’on veut faire de moi un chien savant. » Mme Dupin de Francueil et ses vieilles comtesses en frémissent d’horreur ; Aurore veut être une sauvage. La sauvage qu’elle sait être, en cachette, celle qui saute par la fenêtre pour courir la campagne et cuire des pommes de terre sous la cendre.