Ce que l'on enseignait ordinairement aux jeunes filles de l'époque. Peu de choses en vérité : la lecture, la calligraphie, un brin de calcul, des rudiments de latin liturgique. L'orthographe ? On n'ose l'affirmer, à en juger par la fantaisie excessive qui, toute sa vie, émaillera ses écrits, fantaisie qui dépassait de beaucoup les libertés permises à l'époque. A cela s'ajoutaient quelques leçons d'économie familiale – rédaction de lettres d'affaires ou de factures –, des travaux d'aiguille et surtout des cours de morale et de bonne tenue, sans oublier naturellement l'apprentissage de la dévotion religieuse sous l'étroite surveillance de la mère supérieure.