Pour le reste, ce côté provisoire lui plaisait – il lui rappelait son statut de paria, d’exilé perpétuel.
Né tout en bas de la pile, à la lettre X, comme Nina Vice, squatteur de foyers et de familles d’accueil durant son enfance, puis chien errant de sa propre adolescence, Corso n’avait jamais su se fixer ni s’adapter. Voleur, drogué, asocial, il avait été sauvé in extremis par Catherine Bompart, qui l’avait pris sous son aile et lui avait permis de réussir la seule chose dont il était fier (avec son fils) : sa carrière de flic.