Depuis cette sinistre confrontation avec Talon dans le donjon de Vincennes, il ne savait plus quoi penser de la Révolution. Lui qui, quelques mois auparavant avait les idées si arrêtées, il ne savait plus comment considérer les choses. Ses grands principes, ses préceptes nourris à la lecture de Rousseau, ses enthousiasmes de jeunesse, tout cela lui paraissait soudain lointain, vain, presque chimérique. La réalité politique était autrement plus complexe et plus féroce.