Le pèlerin ne marche pas avec en permanence sur les lèvres le sourire extatique du sadhou indien. Il grimace, peine, jure, se plaint et c'est sur ce fond de petites misères permanentes qu'il accueille de temps en temps le plaisir, d'autant plus apprécié qu'il est inattendu, d'une vue splendide, d'un moment d'émotion, d'une rencontre fraternelle.