Jour après jour, le marcheur a appris à connaître son vieux copain de Chemin. Il sait qu'il est humble, discret, bousculé par le monde moderne.
Il ne la ramène pas, caresse en passant de vieilles maisons tout de guingois, dévale des pentes en charriant son content de boue.
Le Chemin n'a pas d'orgueil, seulement de la fierté, pas de prétention, seulement de la mémoire. Il est étroit, sinueux et persévérant, comme la vie humaine.