Couchés sur l'herbe molle, abreuvés d'eau claire, chauffés par le soleil mais rafraîchis par la douce brise, ils restèrent presque toute une journée silencieux, somnolents, le regard perdu. Eux qui n'avaient jusque-là pensé qu'à survivre, tout aux exigences de la terre, étaient d'un coup saisis par l'admiration du ciel.