Il n'y a pas d'autre personnage que le narrateur qui rêve d'Aurélia. Il a naguère entrevu une jeune femme, Adrienne, qui est morte (...) Il l'appelle Aurélia, mais, sous ce nom, à travers les différentes femmes qu'il a ensuite aimées, c'est vers l'image floue de son premier amour qu'il remonte. Désormais, ses nuits sont hantées par des mirages et des fantasmes. (...)
Pour la première fois, le monde du rêve est exploré. Bien avant Freud, Nerval a l'intuition d'une analyse psychique systématique.
Aurélia - Gérard de Nerval