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Critiques de Jean-Claude Berutti (3)
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Je savais à peine le nom de ton pays

Profondément intense. Ce n'est pas un livre qui accompagnera vos nuits pendant des mois (100 pages seulement) mais vous êtes certain(e) de passer une soirée mémorable.



Premier roman de Jean-Claude Berutti, la narratrice ne donnera que très peu son nom, Jeanne, au point qu'il s'éclipse quasiment. Ce n'est pas elle le centre de l'histoire, ce n'est pas elle au devant de la scène. Dans ses pensées, un prénom revient, lui, encore et toujours : Naja, nom d'une contrée lointaine et porteur d'une grande histoire personnelle. Naja est rencontrée à Paris alors qu'elle enchaîne les petits boulots sous-payés et qu'elle n'a pas de papiers français. Tous les passages du livre montrant les deux femmes ensemble sont d'une folle intensité, apaisée par des morceaux de chapitres se passant dans la vie de la narratrice, lors de sa longue reconstruction après sa fulgurante rencontre avec Naja. Ensuite c'est le voyage sur ces terres que la migrante avait fui, ce voyage onirique mais austère et, c'est le cas de le dire, froid. Les belles gravures d'Émilie Weiss ajoutent beaucoup de charme au livre et de la sensibilité au récit.



Je savais à peine le nom de ton pays un livre merveilleux sur la rencontre, la puissance soudaine de l'amour, sur le souvenir, sur ce mot lâché sur la fin, la « résilience » de l'âme face à ses profondes fêlures. L'Autre a encore beaucoup à nous apprendre et Jean-Claude Berutti nous apprend beaucoup.



Nathan (Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, merci au Réalgar et à Babelio !)
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Je savais à peine le nom de ton pays

Un livre court, mais d'une belle intensité. On se perd dans ces pages et leur temporalité, on navigue d'un lieu à un autre... pour mieux comprendre la relation de Jeanne avec Naja bien sûr, mais aussi avec sa grand-mère, Madame Trentesaux, etc.

Au travers de ce texte fiévreux et captivant, c'est finalement de la peur de l'autre, de l'acceptation, de l'empathie que nous parle l'auteur, Jean-Claude Berutti.

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de Je Savais À Peine Le Nom De Ton Pays, un plaisir sauvage et porteur d'espoir, en dépit du thème principal qui pourrait sembler sombre : l'asile politique, la clandestinité.

Par sa force et sa prose, il nous rappelle que c'est définitivement dans la rencontre que l'on se construit.
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Je savais à peine le nom de ton pays

J'ai passé un très bon moment avec ce livre.

L'état d'esprit, les sentiments et les émotions du narrateur sont décrites avec beaucoup de délicatesse.

J'ai fait corps avec le narrateur, j'ai été émue, triste et empathique.

Ce livre dont je n'avais jamais entendu parlé, m'a attiré par son titre. J'espérais que ce livre entrainerait dans un voyage spirituel ou à la découverte d'une culture inconnue.

Je n'ai pas été déçue.



Le format court du livre m'a aussi plu. Il donne de la pudeur au personnage.

Nous ne savons et ne comprenons pas tout; mais nous n'avons pas besoin de tout savoir.

Reste l'émotion.

Un grand merci à l'opération Masse Critique et à l'édition le Réalgar pour cette belle découverte.

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