Pour autant, la loi, comme certains courants d'opinion, ne se montre pas absolument indifférente aux brutalités dont les petits et le personnel servile sont victimes. Des restrictions réglementaires sont apportées à la toute-puissance du pater familias et des pénalités sont mises en place, dès l'époque républicaine, pour sanctionner les abus. Mais il ne s'agit jamais d'interdire radicalement les violences ; la réprobation et la pénalisation des sévices excessifs vont paradoxalement de pair avec l'idée que le recours aux coups, voire la mise à mort, reste une expression normale de la puissance paternelle.