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EAN : 9782753523326
535 pages
PUR, Presses universitaires de Rennes (08/07/2015)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Les historiens ont beaucoup travaillé et écrit sur la criminalité et sur les délinquants, mais peu sur les victimes. Cet ouvrage cherche à combler cette lacune. Fruit d'un colloque tenu à Dijon en octobre 1999, il rassemble une quarantaine de communications réparties en cinq thèmes majeurs : le regard de la société, identités et recours, mythes, typologie en fonction des instances créatrices de victimes, typologie en fonction des préjudices subis. Tous ces problèmes... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Le cadavre sur lequel il s'est acharné est littéralement haché ; on compte plus de 30 blessures [...]. La minutie des descriptions de ces crimes ne répond pas seulement à la complaisance plus ou moins malsaine des chroniqueurs. Elle est un gage de la réalité de l'évènement, puisque dans les faits divers le réalisme s'articule sur le spectaculaire. C'est grâce à elle que le propriétaire du corps supplicié accède pleinement au statut de victimes.
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L'enfant n'est victime des violences parentales que lorsque ses parents ne se comportent plus comme des parents. A l'intérieur de la famille bien normée, il n'y a pas d'enfant victime de violences. Le fils battu ou même tué n'acquiert le statut de victime que quand le profil des violences les fait sortir de la discipline familiale et tomber dans le droit commun, la cité exerçant alors ses fonctions de contrôle et de répression. L'enfant ne saurait être la victime de la patria potestas.
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Pour autant, la loi, comme certains courants d'opinion, ne se montre pas absolument indifférente aux brutalités dont les petits et le personnel servile sont victimes. Des restrictions réglementaires sont apportées à la toute-puissance du pater familias et des pénalités sont mises en place, dès l'époque républicaine, pour sanctionner les abus. Mais il ne s'agit jamais d'interdire radicalement les violences ; la réprobation et la pénalisation des sévices excessifs vont paradoxalement de pair avec l'idée que le recours aux coups, voire la mise à mort, reste une expression normale de la puissance paternelle.
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Bref, être possédé ou être sorcier, ce n'est pas vraiment différent quant aux comportements (scandaleux), aux actes (criminels), et aux malheurs dont les uns et les autres sont porteurs.
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