Une sourde gêne nous paralyse. Bien sûr, le dénuement vietnamien ne ressemble pas à cette misère aux yeux vides qui agonise dans Calcutta, ni même à la somnolence maladive des banlieues de Bamako. Pas d'enfants squelettiques ni de vieillards en haillons, ici.
Le Vietnam est pauvre mais il n'est pas affamé.