Il y avait peu de monde à cette heure. Des vieux. Une mère qui donnait le biberon à son bébé. Je me surpris à fredonner Chella Ila. Une vieille chanson napolitaine de Renato Carosone. Je retrouvais mes marques. Avec les souvenirs qui vont avec. Mon père m'avait assis sur la fenêtre du ferry-boat et il me disait : « Regarde, Fabio. Regarde. C'est l'entrée du port. Tu vois. Le fort Saint-Nicolas. Le fort Saint-Jean. Et là, le Pharo. Tu vois, et après c'est la mer. Le large.