Le conte, qu'il soit littéraire ou parlé, prend sa source dans l'oral, dans sa propre enfance, dans l'enfance de l'Humanité.
Nous existons, nous sommes la culture de proximité [...]. Nous [...] sommes partie intégrante de la sève culturelle de ce pays. [...]
Je compare souvent la culture à un arbre, dont on n'aperçoit que le feuillage, au loin. Un arbre qui a un tronc, et des milliers de racines et de radicelles. A trop s'axer sur le vedettariat, c'est l'arbre entier qui souffre et qui dépérit. Tout art a besoin de sang frais. La perfection, disait Yehudi Menuhin, c'est le début de la décadence.