Novembre ne méritait pas cette permanente référence à la mort, la mort c'est octobre qui l'avait annoncée, avec les flamboiements trompeurs d'une nature qui croyait encore à l'été. Novembre ouvrait sur la beauté simple de paysages délivrés de l'ornementation fallacieuse des fleurs, des feuilles et du ciel bleu...
... le mois des morts ressuscitait l'épure des champs, des bois, des vallons, rendait au Limousin, avec le vent et la pluie, avec le froid de la terre et les rumeurs imperceptibles de l'océan, une présence secrète, la vérité d'un chant grégorien.