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Citation de Aquilon62


Avec des fortunes diverses, Antonello avait poursuivi son voyage. Certains jours, tout allait bien, la route était facile et il dénichait, le soir, un gîte convenable chez des gens accueillants. Souvent, hélas, le temps se montrait inclément et si un orage survenait entre deux villages, il arrivait trempé jusqu'aux os et devait, dans le meilleur des cas, se déshabiller et s'enfouir dans la paille d'une grange pour se réchauffer et se sécher. Il n'aimait pas cela car il vivait dans la crainte de se faire surprendre par des bandits ou des soudards et de se retrouver nu en pleine campagne.

Les deux condottieres Francesco Sforza et Piccinino se poursuivaient à travers le Milanais et mieux valait fuir le chemin de leurs mercenaires. Antonello avait évité de peu d'être pris dans les mouvements de la bataille d'Anghiari dont les principales victimes avaient été les populations civiles. Heureusement, il avait pu se tirer d'affaire et gagner Milan sans dommages.

Grâce à Pietro Sangallo et à sa chaîne des Imbrattaleli – toujours eux –, il avait pu trouver une aide et un toit dans une ferme des environs immédiats de la ville, quartier général des jeunes artistes, apprentis et compagnons.

(INCIPIT / Le secret de Van Eyck)
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