On a volontiers tendance à penser que les mésaventures, les humiliations, les épreuves, les chagrins, les drames ouvrent l'esprit de ceux qui les endurent et qu'un imbécile qui a souffert et moins sot qu'un imbécile qui ne s'est jamais heurté aux aspérités du monde. Mais ce n'est pas vrai. Un imbécile, heureux ou malheureux, reste toujours un imbécile ou. Sa nature ne change pas sous la pression des événements.