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Citation de Presence


Mon cher ami, je ne t’ai pas écrit contrairement à ma promesse parce que j’attendais lettre de toi, enfin satisfaisante. Rien reçu, rien répondu. Aujourd’hui, je romps ce long silence. Sept mois passés chez des protestants m’ont confirmé dans mon catholicisme, dans mon courage résigné. Résigné par l’excellente raison que je me sens, que je me vois puni justement et que plus sévère est la leçon plus grande est la grâce et l’obligation d’y répondre. Donc, le même toujours. La même affection (modifiée) pour toi. Je te voudrais tant éclairé, réfléchissant. Ce m’est un si grand chagrin de te voir en des voies idiotes, toi, si intelligent. J’en appelle à ton dégoût lui-même de tout, et de tous, à ta perpétuelle colère contre chaque chose, juste au fond cette colère, bien qu’inconsciente du pourquoi. Tu m’as écrit en avril, des lettres trop significatives de vils, de méchants desseins, pour que je me risque à te donner mon adresse. Tu n’auras mon adresse que quand je serai sûr de toi. Allons, un bon mouvement, un peu de cœur, que diable ! un peu de considération et d’affection pour un qui restera toujours, et tu le sais, ton cordial… P.V.
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