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Citations de Jean Dytar (67)


Le portrait à davantage d'éclat que tu n'en as... Comme s'il avait su te saisir toute entière, et te sublimer ! Prodigieux...
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Nous regrettons qu'une lacune de nos lois n'ait pas permis de fusiller l'infâme.
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Puisque l'affaire Dreyfus n'était pas une affaire exclusivement judiciaire, mais une affaire d'ordre politique avec son cortège de préjugés, de haines et de passions, le rejet de la révision était possible.
« L'Affaire telle que je l'ai vécue » Mathieu Dreyfus
P 248
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Vous n'arriverez pas à le convaincre.

Ici, on l'appelle Humilis.

Ou le fada.
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- Et puis, vous ouvrez là un trop vaste débat, Jacques. A qui appartient une terre ? A celui qui l’a découverte le premier ? A celui qui y est né ? A celui qui y vit depuis le plus longtemps ? Qui l’a obtenue par les armes ? Qui l’a achetée ?
- A celui qui l’a volée ?
- Ou tout simplement à celui à qui Dieu la confie ? Voilà la seule vraie légitimité ! Nous apportons la civilisation aux sauvages. Nous leur apportons la parole du Christ, nous les sauvons d’eux-mêmes, Jacques !
- Du vent ! Vous n’apportez que violence, bêtise et maladies.
- N’idéalisez pas trop les sauvages. Ils sont cruels, voleurs, manipulateurs.
- Pas très différents de nous, en somme. Au reste, que savez-vous des sauvages ? Combien en avez-vous croisé dans votre vie ? Vous parlez de Dieu quand ça vous arrange ! Vous êtes misérable. La sortie est par là.
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Je veux vous plonger dans l'état de Bacchus sidéré par la beauté d'Ariane... Peindre un tableau si fort que cette vision fugitive soit pour vous une sensation durable, à chaque instant renouvelée...
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Mon joli, il n’y a pas que les nourritures spirituelles dans la vie. Ne veux-tu pas effeuiller autre chose que les pages d’un livre ? Je parie que tu as un certain doigté.
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Seriez-vous capable d'incarner par les pouvoirs de la peinture la grâce absolue d'un être ? Faire une image si juste et si forte que l'on pourrait sentir la chaleur de son corps, le souffle de sa respiration...
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Eh bien… jusque -là, c’était comme si je laissais venir à moi les visions. Je les attrapais… Puis je tentais de les dompter avec les mots. Mais désormais, ce sont les mots qui semblent précéder les visions. Justement, je voudrais ne plus avoir peur de leur lâcher la bride. Qu’ils soient plus libres, plus fougueux ! Sans aller n’importe où… Seulement, il faut que j’accepte de perdre un peu le contrôle.
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À Mme Nina de Villard ! Le souper se colore à la flamme qui danse, d’un punch que vous avez reconnu pour le sien… Je trouve humble, et muet comme un musicien, à ses mots, un parfum rêveur de Décadence.
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- Moi, c'est tout le contraire, voyez-vous. Je ne suis jamais seul. Mais à force de liens, je me sens entravé de tout mouvement. Prisonnier de tant d'obligations !
- De ça je me suis libéré, c'est vrai. Enfin, je crois que la liberté, c'est comme l'horizon. Ce n'est qu'un mot. Sans réalité tangible.
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- Conquérir ces terres [la Floride] ! Au fond, je n'en voyais pas l'intérêt, ni la légitimité. En vertu de quoi pourraient-elles nous être dues ? Au nom du Christ ? Laudonnière n'avait même pas pris la peine d'engager de pasteur !

Nous étions pratiquement tous de l'Eglise réformée, mais chacun priait dans son coin... Personne pour convertir ces sauvages.

Notre position n'avait aucun sens.
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Enfin, j’espère que cette préface me libèrera d’une sorte de malédiction, que je pourrai passer à autre chose, dix ans après… Ces poèmes… ils ont pour moi le goût amer de la prison et de la jalousie. Je végétais dans une cellule quand Arthur les a écrits à Londres, en compagnie de Germain Nouveau. Depuis, ils n’ont cessé de me hanter. J’ai eu le manuscrit en main une première fois à Stuttgart, avec charge de l’envoyer à Nouveau… J’ai aussitôt regretté mon zèle. Deux ans plus tard, j’ai fini par le récupérer. Mais je l’ai prêté à mon beau-frère Sivry, que je croyais mon ami. Las, il ne me l’a jamais rendu. […] La malédiction dont je parlais, plus forte que l’absinthe. […] Si les feuillets vous sont parvenus, c’est parce que Mathilde a finalement autorisé son frère à s’en défaire. Et pour cause ! Mathilde s’est remariée. Nuire à Arthur ne lui importe plus. Ni à moi, hélas… Elle a définitivement tourné la page. Ces poèmes ressurgis des limbes… Ils viennent me narguer. Ils viennent me dire que j’ai tout perdu. Mon fils, ma femme, ma réputation. C’est le fantôme de Rimbaud qui ne me lâche pas. Et moi, qui n’ait pas un sursaut de dignité, je n’arrive pas à m’en décoller. J’ai écrit cette préface en espérant me soulager de quelque poids. Ou au contraire en m’y agrippant désespérément. Vous devez me trouver pathétique.
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Quel labeur, la plupart du temps pour aligner quelques pauvres vers pétris de normes qui ressemblent à… qui ne ressemblent pas à la vie !
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Après une bouteille de vin, je m'avoue Bacchus.
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- Mais ?!… Tu parles, toi ? Ça ne peut pas parler, une 'Vue d'intérieur' !
- C'est moi qui parle. Pas le balai, ni la clé… Moi, là ! Dans le tableau… Au fond !
- Oh ! Le tableau dans le tableau ? Je ne l'avais jamais remarqué, celui-là !

[ 'Vue d’intérieur' ou 'Les pantoufles' de Samuel van Hoogstraten, exposé au Louvre ]
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Tant de peintres dépensent leur talent à raconter des histoires !... Mais qu'est-ce qu'une image peut faire éprouver d'authentique si elle se contente de figurer une histoire ?
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Mon cher ami, je ne t’ai pas écrit contrairement à ma promesse parce que j’attendais lettre de toi, enfin satisfaisante. Rien reçu, rien répondu. Aujourd’hui, je romps ce long silence. Sept mois passés chez des protestants m’ont confirmé dans mon catholicisme, dans mon courage résigné. Résigné par l’excellente raison que je me sens, que je me vois puni justement et que plus sévère est la leçon plus grande est la grâce et l’obligation d’y répondre. Donc, le même toujours. La même affection (modifiée) pour toi. Je te voudrais tant éclairé, réfléchissant. Ce m’est un si grand chagrin de te voir en des voies idiotes, toi, si intelligent. J’en appelle à ton dégoût lui-même de tout, et de tous, à ta perpétuelle colère contre chaque chose, juste au fond cette colère, bien qu’inconsciente du pourquoi. Tu m’as écrit en avril, des lettres trop significatives de vils, de méchants desseins, pour que je me risque à te donner mon adresse. Tu n’auras mon adresse que quand je serai sûr de toi. Allons, un bon mouvement, un peu de cœur, que diable ! un peu de considération et d’affection pour un qui restera toujours, et tu le sais, ton cordial… P.V.
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- Qui vit la vie dont il rêvait ? La tienne est plutôt confortable, non ?
- Je n’ai pas envie de confort...
- Tu ne sais pas de quoi tu parles. Pense aux filles !... Tu rêverais de ce confort si tu avais vécu le quart de ce que j’ai vécu...
- On n’est pas tous fait du même bois.
- Mais tu es une femme Eléonore. Les femmes ne partent pas conquérir le monde !
- A moins d’être bien née, comme la reine Elisabeth...
- Et encore, s’il suffisait d’être bien née ! Regarde Mary Stuart...
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Figure-toi que sur cette île vivait le dieu Bacchus. Or, au petit matin, il découvrit, stupéfait, Ariane endormie sur la plage... Saisi par cette vision sublime, il tomba fou amoureux de la jeune femme... et c'est ainsi qu'Ariane devint l'épouse de Bacchus !
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