Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Quentin , 1921
Mort(e) le : 11/12/2011
Né(e) à : Saint-Quentin , 1921
Mort(e) le : 11/12/2011
Biographie :
Fauchart Jean. Profession : médecin. Dernière aventure : a accompagné l'expédition française qui en juin 1978 a vaincu, dans le massif de l'Himalaya, le broad peak à 8048 mètres sans oxygène
Nécrologie du Docteur Fauchart
(rédigée par ses proches)
Le docteur Jean Fauchart est né à Saint-Quentin, en 1921.
Il a acquis sa pratique médicale à Reims, en soignant les victimes civiles et militaires de la guerre 39-45.
Passionné de ski, de montagne et de voile, il s'installe à Saint-Gervais en 1957, à une époque où il fallait non, seulement connaître la médecine, mais aussi être doué pour le ski et la montagne. Car l'hiver, il lui arrivait souvent d'aller visiter ses malades à ski.
La proximité du lac d'Annecy lui permettait aussi de pratiquer la voile et le ski-nautique. Car c'était un sportif accompli. Il s'inscrit parmi les tout premiers au club des Glénans, où il est rapidement promu Chef de bord. C'est aussi un passionné de plongée sous-marine, et il est à l'origine de la création du club de Plongée de Saint-Gervais. Pratiquant la plongée en particulier en Corse, il devient responsable du Centre de Plongée de Saint-Florent.
En 1962, il s'associe avec le Docteur Duret, et jusqu'en 1981, il travaille 6 mois à son cabinet de St-Gervais, et 6 mois à travers le monde:
Il fait deux campagnes au Groenland avec Paul-Émile VICTOR et les Expéditions Polaires Françaises, et une expédition à l'Himalaya. Il part en tant que médecin et chirurgien pour le compte d'entreprises françaises de travaux publics comme Dumez, au Pakistan, en Mauritanie, en Territoire d'Oman, au Niger, aux Comores, ainsi qu'à bord d'un bateau poseur de câbles. Aussi à l'aise avec une caméra qu'avec un bistouri, il réalise des films documentaires, pour lesquels il a été plusieurs fois récompensé à Cannes. Il présentera ses films lors de conférences tant en France qu'en Belgique. En 1981, il rentre définitivement en France, comme médecin au CARIC, Maison de Rééducation pour ingénieurs et cadres, à Combloux.
De 1982 à 1986, il s'occupe des « Paralysés de France », à Metz. Puis il prend une retraite bien méritée.
+ Voir plusFauchart Jean. Profession : médecin. Dernière aventure : a accompagné l'expédition française qui en juin 1978 a vaincu, dans le massif de l'Himalaya, le broad peak à 8048 mètres sans oxygène
Nécrologie du Docteur Fauchart
(rédigée par ses proches)
Le docteur Jean Fauchart est né à Saint-Quentin, en 1921.
Il a acquis sa pratique médicale à Reims, en soignant les victimes civiles et militaires de la guerre 39-45.
Passionné de ski, de montagne et de voile, il s'installe à Saint-Gervais en 1957, à une époque où il fallait non, seulement connaître la médecine, mais aussi être doué pour le ski et la montagne. Car l'hiver, il lui arrivait souvent d'aller visiter ses malades à ski.
La proximité du lac d'Annecy lui permettait aussi de pratiquer la voile et le ski-nautique. Car c'était un sportif accompli. Il s'inscrit parmi les tout premiers au club des Glénans, où il est rapidement promu Chef de bord. C'est aussi un passionné de plongée sous-marine, et il est à l'origine de la création du club de Plongée de Saint-Gervais. Pratiquant la plongée en particulier en Corse, il devient responsable du Centre de Plongée de Saint-Florent.
En 1962, il s'associe avec le Docteur Duret, et jusqu'en 1981, il travaille 6 mois à son cabinet de St-Gervais, et 6 mois à travers le monde:
Il fait deux campagnes au Groenland avec Paul-Émile VICTOR et les Expéditions Polaires Françaises, et une expédition à l'Himalaya. Il part en tant que médecin et chirurgien pour le compte d'entreprises françaises de travaux publics comme Dumez, au Pakistan, en Mauritanie, en Territoire d'Oman, au Niger, aux Comores, ainsi qu'à bord d'un bateau poseur de câbles. Aussi à l'aise avec une caméra qu'avec un bistouri, il réalise des films documentaires, pour lesquels il a été plusieurs fois récompensé à Cannes. Il présentera ses films lors de conférences tant en France qu'en Belgique. En 1981, il rentre définitivement en France, comme médecin au CARIC, Maison de Rééducation pour ingénieurs et cadres, à Combloux.
De 1982 à 1986, il s'occupe des « Paralysés de France », à Metz. Puis il prend une retraite bien méritée.
Source : 4 eme de couverture
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Citations et extraits (2)
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Combien de fois le petit train du Mont Blanc nous a servi d'ambulance et de corbillard !
Un après-midi qu'on redescendait dans le TMB avec un sac de toile sous le siège, une brave touriste d'un certain âge s'adresse au guide :
- Vous ramenez le courrier des alpiniste dans ce sac ?
- Oui madame, leurs dernières lettres.
Cette femme ne s'est pas rendue compte que dans le sac, on avait du placer un cadavre. (p.58)
Un après-midi qu'on redescendait dans le TMB avec un sac de toile sous le siège, une brave touriste d'un certain âge s'adresse au guide :
- Vous ramenez le courrier des alpiniste dans ce sac ?
- Oui madame, leurs dernières lettres.
Cette femme ne s'est pas rendue compte que dans le sac, on avait du placer un cadavre. (p.58)
Dans la marine marchande, la situation des équipages suscite, hélas, encore beaucoup d'abus. [...] Certains capitaines en sont encore à l'antique définition du marin : un animal destiné à la manoeuvre des navires et se nourrissant principalement de tabac et d'alcool. Sans commentaire. (p.74)
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