Elle portait une robe légère, fleurie, sur laquelle on reconnaissait des roses rouges avec des épines. Catherine adorait les roses, pour elle, ces fleurs possédaient un parfum supérieur, féérique. Leurs pétales restaient toujours soyeux à tous les touchés des corps étrangers, si on respectait profondément leur état naturel. Et quand une main étrangère à la vie de ces créations divines venait les arracher à leur tranquillité, pour pénétrer dans leur beauté à travers la distance qui ne les rendait pourtant pas moins belles, ces fleurs piquaient leurs assaillants. Les épines correspondaient à une justice de dernier recours, une légitime défense parée à être plaidée devant toutes les juridictions. (P 182-183)