Comme le disait mon grand-père paternel, ce qui est dit en « patois » prend immédiatement davantage de force et d’authenticité. Parler en languedocien ou en provençal, c’est se donner l’assurance de capter bien davantage l’attention de son auditoire. Dans la langue occitane, il n’y aurait, dans un sens, pas de place pour la langue de bois ni les messes basses.
Les enseignants sont « des jardiniers en intelligences humaines » disait Victor Hugo. On peut légitimement considérer que c’est avant tout en ne renonçant à aucun prix à transmettre cette éducation à chacun de nos enfants que nous pourrons défendre notre pays, sa culture, son mode de vie, sa puissance, son influence, sa prospérité… Il est vital de tenir bon sur cet enjeu décisif !
Sans abuser de grands mots, je veux encore croire à la force des valeurs de notre République, notamment celle d’égalité, et à la réalité de l’ascenseur social ainsi que de la « méritocratie » dans notre pays, pourtant tellement bloqués actuellement. D’autant plus bloqués au fil de ces dernières décennies que la rémunération du capital a inexorablement pris le pas sur celle du travail. Ceci sans d’ailleurs qu’aucun responsable, aucun gouvernement, n’inverse le moins du monde cette invariable trajectoire. En ont-ils seulement pris conscience pour certains ?!
Une chose est claire et certaine, les Méridionaux, les vrais, ne veulent à aucun prix d’un sud au rabais, qui servirait essentiellement de village de vacances au reste du pays [...] Pour ensuite se retrouver en état quasi-végétatif une fois l’automne et l’hiver revenus…
Les Méridionaux ne veulent pas davantage d’un sud coupé en deux, avec d’un côté trois ou quatre agglomérations - soit dit en passant de plus en plus dénaturées et aseptisées - et de l’autre tout le reste.