Jean-François Tifiou

Un peu déçu !

L'histoire est forte, faite de plus de misères et de douleusr que de rayons de soleil. Chez Zola, il y a généralement une longue embellie, avant la déchéance finale ; là juste quelques éclaircies dans un monde de brutes ...

Les personnages ont du caractère, taillé dans le granit breton.

Dans la préface, Pascale Louvrier écrit : "C'est un roman dans la lignée de ceux de Zola. Mais sans gras. Depuis, Céline, lorsqu'on décrit la misère humaine, il convient d'être direct et efficace.". Moi, je dirais que s'il n'y a pas de gras, il n'y a pas non plus de chair ! Juste un squelette avec des tendons pour animer les os ...

En remontant à la maison depuis la gare, hier, après avoir lu quelques pages dans le train, je me disais que ça ressemble à une partition musicale où on aurait totalement effacé la mélodie, pour ne conserver que la rythmique dure... Ce n'est qu'ensuite que je me suis rappelé que l'auteur est également compositeur de musique ; il faudra que j'essaie d'écouter quelques unes de ses compositions ...

En résumé : une belle et violente histoire, servie par des personnages forts, mais qui aurait méritée d'être davantage développée.

à découvrir !
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une petite capsule de bonheur dans un monde de brut :-), j'ai beaucoup aimé cet ouvrage et j'ai découvert quelques infos dont j'ignorais l'existence !

Ennio Morricone est un compositeur que j'apprécie depuis toujours et ce livre est fait pour les amateurs de musiques de films mais pas uniquement

Ennio Morricone fut un des compositeurs de musique de film les plus connus et le plus appréciés. Il est difficile d'expliquer précisément une telle renommée. Peut-être la personnalité si particulière du compositeur a participé au mythe. Intimidant et réputé irascible, il incarnait en effet la figure à la fois fascinante et géniale du maestro inspiré. Il appartenait à une génération de compositeurs qui laissaient une grande place à la poésie et à la passion dans leur discours musical. Mais à la différence de ses comparses, il a réussi à mettre en musique la vitalité du 7ème art, et incarner la fureur de vivre qu'a connu l'Italie des années 60/70. Lui qui au tout début de sa carrière utilisait des noms de scène aux consonances anglo-saxonnes pour trouver du travail, Ennio Morricone a finalement réussi à faire de cette manière d'être musicale un atout. Il a en effet importé le lyrisme de la tradition musicale italienne dans la musique de film. Il amenait par touches des références à la musique symphonique, ou à l'opéra, sans que cela ne l'empêche d'être tout aussi à l'aise avec des musiques plus pop, jazz ou électroniques. Ennio Morricone s'était ainsi fait passeur musical, effaçant les barrières entre musique savante et musique populaire, musique de film et musique de scène. Il n'y avait plus que sa musique, et l'image sur laquelle elle se déroulait.

Formidable ballade contemporaine d'un personnage attachant, paumé, amoureux et aventurier, bref... rock'n roll comme on les aime

Un beau livre attachant, dérangeant, qui nous fait voyager corps et âme !
Lien : https://www.feedback-edition..

Ce livre est une des belles surprise dans mes lectures cette année. On le commence et on ne s'arrête pas !

Top !

Je viens de le terminer et j'ai adoré l'histoire de cette femme !

J'ai aimé cette Histoire triste, mais véritable témoignage d'une époque oubliée, je vous le conseille vivement. Une écriture simple efficace.

Fils du trompettiste de jazz Mario Morricone, le petit Ennio s’est très vite intéressé à la musique. C’est en trouvant un job à la RAI qu’il s’initie aux techniques d’enregistrement. Plutôt que de devenir médecin, comme il le souhaitait étant enfant, il suit une rigoureuse formation académique au conservatoire Santa Cécilia, notamment sous la direction de Geoffredo Petrassi. On l’a oublié, mais il a débuté dans le western spaghetti en signant sa partition Dan Savio. C’était à l’époque où les Italiens entendaient faire passer leurs films pour des produits américains, d’autant plus que Clint Eastwood était la vedette de « Pour une poignée de dollars » ! Pour beaucoup, le maestro est devenu LE spécialiste du western, situation qu’Ennio désapprouve, alléguant que sur les 500 longs métrages qu’il a mis en musique, trente-six seulement relèvent de l’Ouest sauvage. Son décès à 91 ans, le 6 juillet 2020, ferme une porte et me laisse orpheline.

Si vous êtes breton c'est le livre parfait pour Noël !

J'avais donc aimé le roman et j'ai eu envie de continuer ma découverte en image de cette Bretagne d'Autrefois. Je n'ai pas été décu ! les photos sont exceptionnelles, c'est un cadeau parfait pour noël !!!