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Citation de gill


"Le balcon" (1958) peut-être considéré comme la pièce la plus scandaleuse de cet après-guerre. Même à Paris où, malgré le Gaullisme, il n'y a pas de censure, elle suscita de graves perplexités et l'on jugea bon, pour les surmonter, de limiter à cinquante le nombre des représentations.
A Londres et en Allemagne occidentale, les représentations ont été données en privé.
Le premier acte se déroule à l'intérieur d'un bordel, tandis que la ville est secouée par une insurrection.
Sans se soucier des événements, les clients de la maison s'adonnent à leurs ébats. Pour ceux que l'âge et le tempérament ont rendu vicieux, cela consiste à se travestir selon leur idéal : l'un en évêque, l'autre en juge, un autre en général.
Les filles et un aide complètent les travestissements par par des actions adéquates : elles se font confesser par l'évêque, fouetter par le juge, conduire à la victoire par le général.
[...]
La patronne est en relation étroite avec le préfet de police, pour des raisons d'intérêt et de sentiment, bien qu'elle prenne son plaisir avec une favorite.
La révolte réussit pleinement. La famille royale et les autorités sont tués ou mis en fuite.
Pour calmer la population, le préfet de police apparaît au balcon de la maison close avec la patronne, déguisée en reine et prise pour telle, et l'évêque, le juge, le général avec leurs travestissements qui sont devenus la réalité.
Une jeune prostituée, Chantal, se rebelle et les démasque. Enlevée de la maison par un ouvrier, elle devient l'héroïne de la révolte. Elle sera touchée à mort pendant que se déroule la grotesque parade...
(extrait de "Histoire du Théâtre" - tome 4 - parue aux éditions "Marabout" en 1964)
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