Chaque détail la troublait, elle était fascinée : la respiration du mâle, sa poitrine velue qui se soulevait, la langue qu’il passa sur ses lèvres, un geste pour chasser les mouches, un mouvement des cuisses dans l’herbe, la beauté et la douceur de l’herbe printanière, écrasée autour du corps de Manou, un ronflement, un peu d’air dans une boucle de cheveux où on voyait nettement de la sciure de bois, tout fascinait Mademoiselle.