"Quand ma mère est arrivée avec sa petite fille ( la fille de ma sœur) dans les bras, la Croix Rouge s'est précipitée sur elle, car elle n'en pouvait plus. Elle a donné notre adresse et on l'a mise dans une voiture. Ma mère leur a dit qu'elle n'aurait pas assez d'argent pour régler la course et un jeune homme lui a dit que c'était sa voiture, qu'il ne lui demandait rien du tout et qu'il était là pour nous aider."
"On est là, présents, de sept-huit heures du matin jusqu'au soir, confie une jeune assistante sociale, à aider, à apporter un peu de chaleur, un renseignement, aller voir les uns, les autres pour trouver un hébergement pour la nuit.... Et il y avait vraiment une solidarité importante parmi nous. C'est vrai que c'était impressionnant, presque insupportable, très dur, mais le sort était partagé de tous".