« Votre sang est arrivé ! », je commençais à m'endormir, relié à des fils, la transfusion allait commencer.
J'avais toujours cherché, j'y suis parfois parvenu, à écrire avec l'encre des autres, par transfusion du style, esprit d'autres écrivains, citation, plagiat, « collage » de coupures de presse de l'AFP, AP, Reuters..., de ce qui circulait des agences de presse du monde entier sur les « fils ». Je me voulais scribe, transfusé donc de manière permanente pour l'écriture, mais pour le reste aussi :
Transfusions
en tout genre
24 heures sur 24
[...] Les liaisons sont nombreuses entre la médecine et la littérature. Depuis Dostoïevski les personnages, narrateurs et même inventeurs du roman moderne ont souvent un corps malade et un cerveau fêlé.