Lorsque la pensée a reconnu ses limites, nous sommes amenés à un arrêt de tout dynamisme, de toute volition. Nous ne vivons pas à ce moment-là une absence, mais une présence à la présence ; c’est la fin du méditant comme détenteur de la méditation. C’est cette prise de conscience dans
l’instant présent, abrupte, instantanée, qui nous permettra d’être nous-même, et non une attitude par appropriation. Toute méthode, tout système, est un produit de l’intellect et un aliment servant à perpétuer la notion d’un moi.
Un mental libre de conflit, de peur, de préjugé, laisse l’esprit ouvert pour bien diriger toutes nos énergies qui sont trop souvent perdues dans la poursuite de ces techniques et de ces procédés.