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3.97/5 (sur 43 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Berlin , le 19/12/1912
Mort(e) à : Santa Barbara, Californie , le 22/02/1998
Biographie :

Jean Klein était un maître spirituel français.

Il a passé son enfance à Brno (actuelle République tchèque), où était la plus grande partie de sa famille, à Prague et à Vienne. Après des études de musicologie et de médecine, à Vienne et Berlin, il arrive de Prague à Paris en 1932-1933, fuyant le nazisme.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Légion étrangère, avec son ami le peintre Hans Hartung (1904-1989) avec lequel il part pour l'Algérie. Après la fin de la Guerre, il est naturalisé français, pour bonne conduite. Il enseigne le chant, à partir de 1948.

En 1954, il embarque de Marseille pour Colombo (Sri Lanka), avec sa famille. Puis, de là se rend en Inde. Il rencontre à Bangalore un maître spirituel qu'il appelle Panditji, auprès duquel il passe environ trois ans. Il passe également quelque temps auprès de Jiddu Krishnamurti (1895-1986) dans son école de Rishi-Valley, et rencontre Atmananda Krishna Menon (1883-1959) et Tirumalai Krishnamacharia (1888-1989), qui l'initie au yoga.

Revenu en Europe, entre plusieurs séjours auprès de Panditji, il transmettra ce qu'il a reçu. Dès 1960, il enseigne donc la philosophie de la non-dualité et le yoga, en France puis dans divers pays européens. Puis, à partir des années 1980, il enseigne également aux États-Unis. Il passa les dernières années de sa vie en Californie, à Santa Barbara.

Jean Klein est le père de l'actrice Nita Klein (1963) et de Malavika Klein, professeur de danse indienne.
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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Jean Klein
Le Silence est notre véritable nature. Ce que nous sommes fondamentalement n’est que Silence, libre d’un commencement et d’une fin. Il fut avant le commencement de toute chose. Sans cause, sa grandeur est son existence même. Silence, origine de tout objet, lumière qui donne aux objets aspect et forme. Tout mouvement, toute activité est harmonisée par le Silence. Silence sans opposition au bruit, au-delà du positif et du négatif. Dissolution de toute objet, sans relation avec aucune expression mentale, silence libre à jamais du mental. Jamais défini, mais ressenti car plus proche que le plus proche. Le Silence est liberté sans restriction ni centre; il est notre totalité, ni à l’intérieur ni à l’extérieur du corps. Le Silence est joie, non plaisir; il n’est pas psychologique, senti sans quelqu’un qui sent, sans intermédiaire. Sacré, Grâce salutaire, sans peur. Toute autonomie comme l’Amour et la Beauté, intouchable par le temps. Méditation libre de toute intention, libre d’un méditant. Absence de soi, Silence, Absence de l’Absence. Le son qui vient du Silence est Musique. Toute activité est créative lorsqu’elle vient du Silence. Il est constamment un nouveau commencement. Le Silence précède la parole et la poésie, la musique et tout art. Le Silence est l’origine de toute activité créatrice. Ce qui crée vraiment dans le monde, c’est la vérité. Le Silence est le monde. Le Silence est Vérité. Celui qui est établi dans le Silence vit dans une offrande constante, une prière sans demande, remerciement, amour permanent.
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Ce que vous appelez votre corps n'est qu'une enveloppe dans laquelle vit un corps subtil. Ce corps intérieur est une énergie subtile, la force vitale qui soutient le corps physique. Toute notre sensibilité dépend de cette force vitale. De manière paradoxale, bien que le corps subtil réside dans le corps physique, il rayonne au-delà de lui et rencontre l'environnement. Ainsi le corps dans sa totalité a une extension bien plus grande que ce que l'on croit en général. Comme le corps physique est au cours de votre vie de plus en plus conditionné par l'effort, il devient un nœud de tensions et de contractions qui paralyse l'expression du corps subtil. Son rayonnement est gêné et le corps physique est coupé de son environnement. Lorsque cette force vitale est obstruée, il y a un vieillissement prématuré du corps physique qui se manifeste d'abord par une diminution de la sensibilité et de l'énergie. Dans le corps naturel en bonne santé chaque cellule est pénétrée par la vie.
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Jean Klein
Acceptez la vie comme elle vient. La voie la plus sûre pour découvrir la vérité est de ne plus résister à ce qui se présente.
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On constatera dans ce processus que tous les problèmes et tous les conflits ont pour cause une vision fragmentaire. À mesure que notre vision est moins fragmentaire et par conséquent plus globale, nous voyons les contradictions se réduire en oppositions et les oppositions s'atténuer peu à peu pour devenir des complémentarités.
Les complémentarités apparaissent alors comme des aspects de l'unité. Arrivé à ce point on est à la dernière étape. On se trouve devant une unité objective saisie par un sujet. Il n'y a plus qu'un pas à faire pour comprendre que cette dualité sujet-objet est encore irréelle et que le Réel est «Un».
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Il y avait eu des éclairs, mais là, c’était plus qu’un éclair. Il n’y avait pas de retour en arrière possible. J’avais trouvé mes vrais fondements […] En raison de la qualité de la transmutation, il ne subsistait aucun doute que je puisse jamais être repris par la dualité, et cela se confirma dans les jours et les semaines qui suivirent. Je sentis une rectification dans mon corps et dans mon cerveau, comme si toutes les parties avaient trouvé leur juste place, leur position la plus confortable. Je vis tous les événements quotidiens apparaître spontanément dans le non-état, dans ma totale absence, dans ma vraie présence.
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La pensée créatrice ne commence jamais avec l’intellect, elle commence avec le silence
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Pour pouvoir comprendre la perspective non-duelle, il faut se rendre compte que l'on est prisonnier de certains clichés qui nous font toujours voir les choses d'une façon duelle et fragmentaire. Pour retrouver la vision non-duelle, il faut nous habituer à reconsidérer les «fragments -objets» de notre connaissance usuelle dans leur relation avec les autres «fragments-objets» de manière à obtenir une vision globale de plus en plus étendue dans laquelle les oppositions et les conflits se transforment en complémentarité harmonieuse.
Il faut étendre cette «globalité» au maximum. En tendant vers ce maximum, notre vision globale nous présentera une réalité de plus en plus harmonieuse pour aboutir à la limite, à la vision unitive.
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Lorsque vous abordez un problème du point de vue de l’égo, il y a une confrontation d’objet à objet qui est partielle et fragmentaire. C’est seulement lorsque vous occupez la toile de fond (Témoin) que l’on peut vraiment parler d’un point de vue synthétique et global.
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Trompé par la satisfaction que nous procurent les objets, nous constatons qu’ils provoquent satiété et même indifférence, ils nous comblent un moment, nous amènent à la non-carence, nous renvoient à nous-mêmes, puis nous lassent; ils ont perdu leur magie évocatrice. La plénitude que nous avons éprouvé ne se trouve donc pas ne eux, c’est en nous qu’elle demeure; pendant un instant, l’objet a la faculté de la susciter et nous concluons à tort qu’il fut l’artisan de cette paix. L’erreur consiste à considérer ce dernier comme une condition sine qua non de cette plénitude.

Dans ces périodes de joie, celle-ci existe en elle-même, rien d’autre n’est là. Par suite, en se référant à cette félicité, nous lui surimposons un objet qui selon nous en fut l’occasion. Nous objectivons donc la joie. Si nous constatons que cette perspective dans laquelle nous nous sommes engagés ne peut apporter qu’on bonheur éphémère, qu’elle est incapable de nous procurer cette paix durable qui est située en nous-mêmes, nous comprenons enfin qu’au moment où nous parvenons à cet équilibre, nul objet ne l’a provoqué, l’ultime contentement, joie ineffable, inaltérable, sans motif est toujours présent en nous, il nous était seulement voilé.
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Les âsanas peuvent aussi attirer notre attention sur la lourdeur de notre corps : combien il nous apparaît comme étant épais, encombrant, opaque, non transparent. Vous vous libérez également des encombrements et nourrissez votre corps avec le souffle. Tout cela est vrai, je vous l’accorde, mais à condition que ce soit fait avec beaucoup de justesse. Nous ne devons pas perdre de vue la perspective non objective dont nous avons parlé. Vous ne trouverez pas, grâce à ces exercices, ce que vous cherchez profondément, c’est-à-dire vous libérer profondément de votre anxiété.
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