AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Né à Leuven, le Dr Jean-Louis Lamboray est resté un médecin itinérant, mais il a changéde méthode, en mettant les personnes au centre des solutions.
Médecin généraliste, titulaire d’une licence spéciale de santé publique à l’UCL, et plus tard d’une maîtrise à la Johns Hopkins University à Baltimore,

Il a travaillé 13 ans à la conception et à la mise en oeuvre de la réforme des services de santé au Zaïre, puis comme conseiller en santé à la Banque Mondiale à Washington. Il a participé aux négociations ayant mené à la création d'ONUSIDA, programme auquel il a contribué entre 1995 et 2004.

Depuis 2004, il anime la Constellation, un réseau qui favorise les capacités de plus d'un million d'acteurs locaux dans plus de 15 pays.



Source : www.congoforum.be
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-Louis Lamboray   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Nous fermons nos esprits et nos frontières, mais nous continuons à exporter notre expertise technique sans nous poser de question. C'est là que le bât blesse : nous ne parvenons plus à nous rendre compte que pour être efficaces, les solutions techniques doivent s'inscrire dans des processus humains.
Commenter  J’apprécie          90
Être prêts à ce que nos expériences remettent en cause nos certitudes.
Commenter  J’apprécie          100
Jean-Louis Lamboray
je souhaite tout d'abord remercier BABELIO de m'avoir adressé, par l'éditeur "les éditions de l'atelier" un livre dans le cadre de cette démarche de découverte de livres qui paraissent juste et qui vont connaître les premières critiques de la part des lecteurs babéliens.

Une présentation de M. LAMBORAY s'impose. Docteur en médecine, après 13 ans de travail dans la mise en oeuvre de la réforme de santé au Zaïre, il devient un grand fonctionnaire international, auprès de la banque mondiale à Washington puis su sein d'ONUSIDA jusqu'en 2004.
IL fonde ensuite une fondation, la Constellation, une association sans but lucratif, pour faciliter la mise en oeuvre de réponses locales aux problèmes de lutte contre la propagation du Sida.

Si le constat de base a une indéniablement force :Les réponses à des situations locales devant tenir comte de l'environnement social, religieux culturel et économique, ne peut être créer depuis Genève New York ou Paris.

La réponse elle frise l'incompétence technique, la méconnaissance des zones géographiques, oublie les zones de conflits, fustige l'argent mais utilise celle de la Banque d'investissement asiatique sans aucun remord ni gène.

M. LAMBORAY refait également des redécouvertes essentielles :
Il d'couvre que réfléchir à plusieurs vaux toujours mieux que de réfléchir seul. Et sans rire il nous dit que ce n'était pas le cas lorsqu'il avait un poste élevé à l'ONUSIDA.
Monsieur, j'ai apprris sa en Quatrième, dans mon petit collège de la ville de "LE BOUSCAT en Gironde. Je l'imagine
Commençons donc par ce qui m'a plus.
Le livre est court, seulement 150 pages.
La syntaxe et le style ne dénotent aucune volonté littéraire mais juste le souci de rapporter le plus directement possible les témoignages des acteurs qui ont conduit à la rédaction de l'Ouvrage.

Il y a quelques fulgureances humoristiques qui vont vous faire pouffer, éventuellement vous faire éclater de rire (pour les esprits les plus retors et réfractaires à l'ouvrage)

Viens ensuite une sorte d'abattement (très court) où vous vous dites, parodiant L'Avare ; Mais qu'allais-je faire dans cette galère ?
A cet instant, après 100 pages, un envie puissante, quasi viscérale prend vos tripes et tente de vous faire quitter le navire.
Mais tel le Capitaine du Titanic, vous restez à la barre et vous lises jusqu'à plus soif.

VOILA pour la partie "vécu d'un naufrage" de lecture.

Mai revenu à terre, sain et sauf, mon cerveau n'étant pas de la sauce blanche, je débute une analyse plus précise de ce qui, vous l'avez compris m'a afait détester ce livre vain, inutile, plein de sentimentalisme à deux soucis de tentatives de révolutions des mentalités sur une base physico-matérialo-ésotéro-christo-musulmano-bouddhisto-scientifique !!!!!!

SI ça existe c'est le docteur Jean Louis LAMBORRAY qui le dit.

Le sentimenet de malaise qui m'a pris est apparu dès la page 16 de l'ouvrage.
Sur cette page, le bon docteur blanc déclare : "Enfin nous avons réalisé le danger qu'il y a à classer les personnes en catégorie (...) En catégorisant les personnes nous laissons ne préconceptions guider nos attitudes et nos comportement face à autrui".
Cette réflexion m'intéresse et je me dit naïvement que la réflexion va se centrer sur la personne humaine, (ce qui fait référence au titre de l'ouvrage), ce qu'elle peut apporter et pourquoi, quelles sont les actions nécessaires pour aider à cette prises de consciences.
Enfin un cri sort de votre gorge "Mort à la catégorisation des êtres humains".

Vous voici donc fébrile et la déception vous anéantit sur la page suivante :
"Plus fondamentalement peut-être, quand en Thaïlande , les bouddhistes, les musulmans et les chrétiens [qui sont des catégorisations religieuse] réunis dans la lutte contre le sida voient dans l'approche proposée par la Constellation une base commune pour l'action, on se prend à espère qu'un renouveau spirituel naisse de de l'appréciation des forces d'autrui et des actions concrètes de solidarité menées par les communautés du monde entier"

Il y a un illogisme fondamental à vouer aux gémonies les catégorisations des personnes, et à ne jurer sur la page suivante que sur la puissance et l'intérêt de communautés, notamment religieuses. Ce sont des catégories particulièrement fermées qui ont une vision d'un monde excluant tout celle des autres par nature même. Le But étant de s'approprier les croyants de la chapelle d'autrui. C(est vieux comme le monde. Pagnol et d'autres vrais écrivains ont rapporté ces luttes de chaqelle. Catégories contre catégories = échec du propos.

En bon auteur, M. LAMBORLAY Philosiphe ONUsien, vous assène pendant 150 pages une bouillie de théories new ages revues à la lueur du Vingt et unième siècle débutant

Je vous ferai grâce des élucubrations les plus risibles des faits tirés de leurs visites dans des mondes sous développés pour être au plus près de leurs interlocuteurs qui sont, n'en déplaisent à M. LAMBOURLAY, des communautés pauvres et incultes où la première et essentielle action qui amènera à une révolution sociale de certaines zones est l'éducation des filles et des garçons dans tous les domaines, et donc celui de la sexualité et de la lutte contre l'évolution de la lutte contre le SIDA.

Pour la première fois de ma vie (hors les cas de mes ouvrages de références lors de rédaction de ma thèse), j'ai surligné des passages, mit des commentaires, hélas peu amènes et même des points d'exclamations.

En voici un florilège court :
- Quand M. LAMBORLAY décrit que "progressivement nounounsommes unis autour de'une approche commune, dont l'âme est l'appréciation de ses propres forces et de celles d'autrui. Nous appelons cette approche le "développement de la compétence communautaire pour la vie".

En fin de page 38 ( je ne vous la cite pas, je m'épuise et je ne veux pas faire l'apologie de la bêtise ni paraître m'acharné) M. LAmbory découvre les bienfaits des asscoiations.
Juste pour la culture de M. LAMBORAY, et une petite piqure de rappel pour qui ne connaîtrait pas, c'est un mode de regroupement de personnes ayant un même intérêt , pour l'exploitatn dans un acte d'entraide et sans but lucratif. La Loi française date de 1901.
ELLE A DONC PLUS DE CENT ANS M. LANBORAY.
REVEILLEZ-VOUS et OUVREZ LES YEUX !!!!!!!!!!!!


Au fil des pages, il est évident que M. LAMBORAY est au moins un sympathisant du mouvement altermondialiste et de la décroissance.
Il profère des accusations relatives à la conférence e l'ONU sur le Sida de 2004 qui sont à la limite d'être criminelles : En effet, Kofi Annan sollicitait de la communauté internationale plus d'argent pour les anti rétroviraux, seuls médicaments efficaces pour ralentir voire stopper la maladie. Kofi Annan déclarait: "il y a de plus en plus de malade, il nous faut plus d'argent3.
Commentaire du bon docteur :
Le mal était là, plutôt que de projeter une vision de la réussite et de rallier toutes les forces vives pour la réaliser, la priorité de la conférence était de lever les fonds nécessaires pour assumer l'accès aux antirétroviraux. Encore un qui n'aime pas le progrès scientifiques et la médecine et préfère l'imposition des mains.
On appelle ça un charlatan dans ma campagne profonde.

Il découvre également que face à des population analphabètes et incultes qui gardent une peur viscérale de l'homme blanc, il faut accepter de se comporter comme les habitants locaux et non comme un expert exogène pour faire passer le discours souhaité..

Dans le même livre, M. Lamboray découvre également que la circulation de l'information est essentielle à la bonne marche des actions menées en matière de prévention de soin( p:87) ou prévention. (voir égalemeznt surle cractère indispensable de des rétroviraux les pages 105 et 106
Il redécouvre à l'occasion que les rétroviraux, vouées aux gémonies quelques pages avant sont indispensable aux communautés qui ont besoin du traitement pour ne pas mourir.

M. Lamboray découvre ainsi tout au long des pages de cet ouvrage que l'intelligence existe, qu'elle plus importante si elle est partagée, si l'information est partagées. C'est GENIAL.

Mais il y a déjà longtemps que nous l'avons découvert, noux-s qui ne sommes que de simples humains. On appelle ça les écoles, les lycées, les facultés et le résultat c'est l'intelligence, la connaissance partagée et la coopération.
Il découvre enfin que 100 fois sur l métier il faut remettre son ouvrage et que la diffusion de l'information au sein des organisations est ESSENTIELLE.

Un dernier exemple vous édifiera, vous le trouverez aux pages 103 et 104.
Une mission de l'ONU fait le point de sa formation et de sa connaissance sur le Sida. Les cadres rappellent que tout utilisent souvent des véhicules et peuvent subir un accident or ils ne connaissent pas les hôpitaux qui testent les san pour le VIH en cas de transfusion. Un des chauffeurs indique alors que l'association des chauffeurs de l'ONU dispose d'une telle liste d'hôpitaux faisant les tests.

Aucune analyse de l'auteur. Pour tant il y en a un. Ce denier ayant été membre haut placé D'ONUSIDA, il est inadmissible que sont travail n'ait pas consisté à fournir les information essentielles pour les membres de sa propre organisation.

Qu'à au moins 60 an, M. LAMBORAY découvre :
- qu'on est plus intelligent à plusieurs que tout seul,
- qu'il fut écouter les malades et les impliquer dans les soins qui les concernent
- qu'il faut faire circuler l'information

Et que grâce à ces révolutions tout irait bien dans le meilleur des modes est une imposture intellectuelle dramatique.
Un "expert" (de quoi exactement ?) est devenu le messie de quelques milliers de personnes mais il n'a pas le charisme de l'écriture. C'est certain

Lisez le pour rire jaune et brulez le pour votre première flambée cet hiver, un jour où vous inviterez des amis, il donnera le las de la douceur chaleur qui enveloppera vos invités. Ce ne sera pas trop mal.
Commenter  J’apprécie          00
Gabriel Ringlet, ancien vice-recteur de l'Université catholique de Louvain, définit la spiritualité comme la circulation de l'énergie. Il compare la personne qui vit sa spiritualité à l'âme du canon, elle aussi appelée à transférer une quantité impressionnante d'énergie : A mon corps défendant, je suis obligé de reconnaître une dimension spirituelle à l'action de la Constellation. Je ne l'avais pas prévue, et encore moins planifiée.
Commenter  J’apprécie          10
Progressivement nous nous sommes aperçus que l'essentiel était ailleurs : dans le regard porté sur autrui. Plutôt que d'analyser les besoins des communautés pour y apporter des solutions, nous valorisons les forces présentes dans chaque personne,
Nous n'avons pas fini de découvrir le pouvoir décapant de ce changement de regard.
Commenter  J’apprécie          10
Reprenons en main notre destin. Comme Hakim, déclarons haut et fort notre droit au rêve. Unissons-nous avec nos proches pour développer notre rêve, agissons ensemble pour le mettre en oeuvre en comptant d'abord sur nos propres ressources et partageons avec d'autres l'énergie générée par notre cheminement vers notre vision.
Commenter  J’apprécie          10
Mais dès lors que nous portons un regard positif sur la vie d’autrui, l’énergie qui se dégage de cette démarche se fraie un chemin dans notre propre façon d’être.
Commenter  J’apprécie          10
Ce n’est pas seulement le regard que nous portons sur les autres qui change. Notre perception du regard des autres sur nous-mêmes change également.
Commenter  J’apprécie          10
Il faut faire appel à la pitié, à la peur et à la culpabilité, quitte à ne présenter que les faits susceptibles de susciter ces émotions.
Commenter  J’apprécie          10
L’effet décapant du regard positif sur autrui ne s’arrête pas là. Parce qu’il nous délivre du jugement moral sur les personnes.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Louis Lamboray (5)Voir plus

Quiz Voir plus

Jeu du vrai ou faux [44. Onomatopées animales]

1. Le son caractéristique des congénères réels de Woody Woodpecker est «pic! pic! pic!».

VRAI
FAUX

10 questions
54 lecteurs ont répondu
Thèmes : animaux , onomatopées , sons , bruitCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}