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Bibliographie de Jean-Louis Lovisa   (1)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"Antispécisme/spécisme - Définition :
Le point de vue avec lequel on regarde un être vivant et la place qu’on lui donne modifient forcément le comportement qu’on va avoir avec lui.
On ne traite pas de la même façon un cochon que l’on désigne sous le nom générique de « cochon » et que l’on considère comme une simple marchandise (un pré-jambon) ou un cochon que l’on nomme Jean-Pierre et que l’on considère comme un être vivant sensible doué de grandes qualités et ayant autant (ni plus , ni moins) de valeur que nous."
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Une chose est sûre . Il faudrait peut-être cesser avec les discours du genre : « Les insectes « étrangers » nous envahissent et viennent manger le pain de nos insectes français !

Rappelons-nous que tous les insectes sont venus un jour d’ailleurs. Ceux qui vivent en Europe ont eux aussi migré en fonction des changements climatiques qui ont eu lieu sur une grande période. Ils ont également été déplacés par les grands voyageurs qui traversaient l’atlantique ou le pacifique à la découverte de nouveaux continents.

Ceci Pour dire qu’il y a de grandes chances pour que le frelon dit européen ait vécu en Asie il y a des milliers d’année et qu’il soit ensuite venu s’installer en Europe.
Prenons pour une fois un peu de recul et n’oublions pas qu’il n’y a pas d’insectes « bien français » qui portent un béret sur la tête et qui rentrent chez eux avec une baguette sous le bras et encore moins des insectes chinois qui ont les yeux bridés et la peau des ailes jaunes.
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Le cœur copulatoire
Les odonates possèdent un mode de
reproduction unique dans le monde animal,
appelée « cœur copulatoire ». Elle est la
conséquence d’une particularité anatomique
du mâle qui a les organes sexuels situés
en deux endroits (voir « Reproduction » ).
Je ne peux m’empêcher de regarder
cette figure acrobatique et hautement
symbolique comme le signe évident qui
marque la relation indissociable entre
amour et sexualité. Entre la perpétuation
de l’espèce et sa glu « amour » (une belle
illusion) qui colle deux par deux, en vue de
la procréation, mâles et femelles de toutes
les espèces.
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Schopenhauer est souvent considéré comme
un philosophe bourru et misanthrope par les
personnes qui ne l’ont pas lu. Il suffit pourtant
de pénétrer dans son œuvre pour y lire la plus
grande humanité. Ses concepts sur la volonté
et la représentation sont magistraux et éclairent
le monde d’une nouvelle lumière qui fertilise la
pensée. Il a été l’un des maîtres de Nietzsche
qui l’admirait. Ce dernier considérait qu’il était le
plus grand philosophe de tous les temps et il lui
emprunta de nombreuses idées qu’il développa
à sa façon. « La volonté de puissance »
nietzschéenne découle notamment de la volonté
schopenhauerienne. Essence intime de l’être
chez Nietzsche, elle est « vouloir-vivre » chez
Schopenhauer et unique force de vie.
Schopenhauer, c’est vrai, a toujours gardé une
certaine distance par rapport aux humains, mais
il a voué toute sa vie un véritable amour aux
animaux et en particulier aux chiens. Son premier
compagnon fut un épagneul blanc qu’il adora,
puis à sa mort, il eut un autre chien, de même
race, qu’il appela Atmâ (l’âme du monde). Il a écrit
plusieurs textes sur les chiens, et l’un de ses rares
poèmes leur est même consacré
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Commandement antispéciste n°1 :
Ne fais pas à une autre espèce ce que
tu n’aimerais pas qu’on te fasse, et si tu
le fais par nécessité (faim), fais-le avec
gravité et avec la conscience que tu es
en train d’ôter une vie ayant une valeur
égale à la tienne. Rien n’est pire que ces
inconscients qui mangent des animaux
ou les tuent comme s’ils n’étaient que
de simples objets de consommation.
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Je ne suis pas antispéciste. C’est le mot antispéciste qui est venu se poser, un jour, sur ce que je suis depuis toujours.
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Cette légende (celle du phœnix) est présente sous différentes formes dans un grand nombre de pays . Sa puissance  vient de cette capacité régénératrice du phœnix qui renait toujours sur un tas de braises fumantes.

Mais comment les humains pourraient-ils  ne pas  y être sensibles ? Qui n’a pas traversé de très douloureuses épreuves ?  Qui ne s’est pas trouvé un jour au plus bas avec le sentiment qu’il ne pourra plus jamais se relever, que  tout en lui est irrémédiablement  brisé .

Et qui , une fois le choc ,  la douleur et la tristesse passés , n’a pas ressenti le souffle de la vie remonter en lui et la flamme du désir se remettre en route avec une force nouvelle qu’il ne pensait jamais pouvoir retrouver ?
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Un grand nombre d’humains peuvent écraser une araignée, une guêpe ou un vers de terre, sans que cela ne leur pose aucun problème moral, alors qu’ils ne le feront jamais, ou très rarement, avec un être humain.

Ils pourront le rêver, mais ne passerons pas à l’acte.

On voit bien que ce qui diffère ici n’est pas le désir de tuer (la pulsion d’éliminer ce qui gêne) présent à l’origine dans les deux cas, mais l’utilisation ou pas de l’instance morale dans le traitement réservé à “l’autre”.
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Le phénomène de l’aposématisme a été
découvert en 1866 par le naturaliste et
explorateur britannique Alfred Russel Wallace.
Charles Darwin pensait que les couleurs
pouvaient jouer un rôle pour la sélection sexuelle
(l’animal se fait « coloré » pour attirer l’autre
sexe), mais il voyait bien que cela ne collait pas
dans le cas des couleurs vives de certaines
chenilles qui sont sexuellement non actives. Lors
d’un échange avec lui, Wallace lui fit remarquer
que les rayures jaunes du frelon prévenaient
d’un danger de piqûre et qu’il pouvait en être de
même pour d’autres animaux, dont les chenilles.
Il lui expliqua aussi qu’un de ses amis avait
remarqué que les oiseaux de sa volière se jetaient
sur certains papillons et refusaient d’en manger
d’autres. Wallace finit par convaincre Darwin, et la
preuve expérimentale de la toxicité des papillons
fut apportée en 1869 après deux années de
recherches.
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L’oiseau en cage est le symbole de la prison dans lequel se trouve celui qui le possède.
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