Pour autant, la 2CV n'est pas forcément qu'un jouet, un souvenir de gosse que l'on s'offre sur le tard pour tenter peut-être au fond de soi d'arrêter la course folle des jours. C'est aussi - et peut-être avant tout - un art de vivre la route, une philosophie du déplacement revigorante et zen, loin de l'agitation d'un monde qui érige performance et superficialité au rang de vertus cardinales.