au bord des larmes, nous y sommes perdus – on ne sait plus comment se débattre, on voudrait s'enfuir de sa propre vie, on donne des coups de téléphone désordonnés, on cherche à obtenir des nouvelles de celui-là qu'on aime et qu'on voudrait, juste, rien que cela, juste savoir vivant ; on appelle son propre numéro, on cherche partout et c'est votre propre voix – bêtement et calmement – un autre jour – enregistrée, qui vous répond.
On pleure.
Et on se console et on tente de se rassurer, de se caresser la nuque puisque personne ne le fera pour vous.