Son journal (intime) fut donc aussi un journal de guerre et je n'ose imaginer ce qu'elle avait pu lui confier parce qu'un journal est bien plus qu'un simple carnet, il a la place d'un confident ou d'un confesseur, il est l'équivalent de l'ami imaginaire des enfants solitaires, le dépositaire de nos faiblesses et de toutes nos pulsions inavouables.
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