Gilles n'était pas bon élève, il était un lecteur excessif qui ne tirait aucun profit scolaire de ses lectures, sans être capable, pour autant, de savoir où elles le conduiraient.
Ces derniers jours, Albert chercha donc quelqu'un qui pourrait accompagner son fils. Rien de très intellectuel dans sa recherche, juste quelqu'un qui pourrait, mieux que lui, l'aider à se tenir dans la vie un livre à la main, comme il lui avait appris à se tenir sur un vélo (...) (p.30)