il passe, s’efface, saisit au vol tes paroles qui émiettent
leur appel sur fond d’absence, d’effacement et de souci,
toujours prêtes à surgir de l’abîme blanc, à te dire
l’impossible, si facile et familier, à te prendre, te
reprendre, t’entreprendre,
pour se cacher derrière toi, devant ce que tu es, loin
devant, à côté, invisible à force de proximité,
attirant vers soi ton souffle dans le sien qui le fait naître,
le retient, le reçoit, le refait, et le désire plus que toi,
seul aimé