Qui n’aspire à retrouver
la nudité de la Terre,
la chair nue entière et bleue,
des montagnes du Liban ?
La patrie pour les errants
sans appui, jetés dehors,
à la recherche des puits
sur le sol fait d’ossements.
C’est la nuit que brille encore,
au bord de l’infinité,
l’annonce de l’étranger,
pour les cœurs sans feu ni lieu.