L'ENGLOBANT
L'ovale d'une bouche dégorgeant l'esprit
scelle et consacre le visage en proie au dieu,
quand la forme du silence a gagné les yeux
et porté le poème au-delà de son cri,
là où commence à s'élargir un ciel nouveau,
façonnant le corps insaisissable du monde,
dans un langage où parle celui qui le fonde,
sans forme, sans visage, sans monde, sans mots.
(p.58)